Arval courtise les PME
...4,5 % pour atteindre les 5 millions de véhicules. Arval a donc suivi ce mouvement favorable pour terminer l'exercice avec 432 868 véhicules loués, soit 12 % de mieux qu'en 2003, pour un parc total géré stable à 601 954 unités. Le resserrement de ces deux valeurs reflète le positionnement de la firme sur la LLD avec services au détriment du fleet management. Avec 144 429 livraisons, Arval améliore aussi son résultat de 12,3 % par rapport à 2003, essentiellement au bénéfice des marques françaises (80 % du parc). A l'échelon national, la firme se dit satisfaite des 51 411 véhicules livrés même si ce secteur enregistre une baisse de 3 %, due "à la perte de deux contrats dont les marges n'étaient pas satisfaisantes", selon Laurent Tréca, président-directeur général. Au chapitre du bénéfice net, le pôle "Location avec services" de BNP Paribas a dégagé 87 millions d'e en 2004 contre 57 en 2003, dont "90 % émanant d'Arval". Si Laurent Tréca refuse d'en dire plus sur le seul résultat d'Arval, un rapide calcul donne un chiffre de 78 millions d'e sans doute proche de la vérité. Ce bilan favorable trouve aussi une partie de son origine dans l'organisation et l'expansion de la firme.
Arval se rapproche des agences BNP Paribas.
Pour Laurent Tréca, "le marché des grandes entreprises approche la saturation. Nos marchés de conquête se situent maintenant sur les moyennes et petites entreprises. Nous pensons que les toutes petites entreprises et les professions libérales vont s'ouvrir à la LLD. Nous venons de mettre en place un centre d'appel à Rennes qui démarche cette clientèle potentielle". Toujours dans le même but, Arval se rapproche du réseau d'agences BNP Paribas pour profiter des relations qu'entretiennent les commerciaux avec cette nouvelle cible. Au niveau international, la société s'intéresse à de nouvelles implantations comme l'Europe du Nord, la Grèce, la Turquie, le Brésil, la Russie et l'Asie : "Il n'y a rien de concret pour l'instant, ce sont des idées auxquelles nous réfléchissons", précise Laurent Tréca. L'implantation d'Arval sur de nouveaux marchés passerait sans doute par une croissance externe mais, comme le précise le président-directeur général, "il faut pour cela qu'une entreprise soit à vendre et ce n'est pas le cas pour l'instant".
Frédéric Marty
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