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ALD Automotive bat des records à l’international

Publié le 13 avril 2011

Par Armindo Dias
5 min de lecture
En 2010, la flotte du loueur a progressé de 6,5 % à l’international avec 841 220 véhicules en Location Longue Durée et Fleet Management. Dans le seul Hexagone, elle a enregistré une progression de 7,9 % avec 257 596 véhicules, dont 165 051 véhicules en LLD (+ 6,7 %) et 92 545 en FM (+ 11,5 %).
Gianluca Soma, directeur général d’ALD International.

La Société Générale doit être ravie. Sa filiale de location longue durée a battu des records en 2010. A l’international, elle a vu son parc total géré progresser de 6,5 % avec 841 220 véhicules (LLD + FM). Présente dans 38 pays et envisageant pour le moment de s’implanter dans un nouveau pays uniquement via le système de la franchise (l’Afrique du Sud et l’Argentine ont aujourd’hui sa préférence), elle a en outre procédé à 197 686 mises à la route et revendu pas moins de 150 568 VO, opérations facilitées à la fois par la croissance des pays émergents, la signature de nouveaux accords internationaux, l’amélioration du marché VO et la signature de quelques accords-cadres avec des centrales d’achats publics dans le domaine du FM (cela a bien évidemment été le cas avec l’Ugap en France). “Nous sommes l’un des rares loueurs longue durée présents à la fois au Brésil, en Russie, en Inde et en Chine”, souligne Gianluca Soma, le directeur général d’ALD International. Et à ce jour, le seul pays où le loueur ne gagne pas d’argent est l’Empire du Milieu. “Nous avons signé pas moins de 32 nouveaux accords internationaux sur 2010”, relève aussi Gianluca Soma. Signés avec des constructeurs, notamment Opel au Royaume-Uni, ces accords lui ont permis de déployer son savoir-faire dans toujours plus de réseaux et donc de toucher toujours plus de PME et de TPE. ALD Automotive dispose à ce jour de partenariats constructeurs avec les marques Renault, Fiat, Peugeot, Citroën, Toyota, Volvo, Mazda ou encore Chevrolet (cette dernière marque devrait faire l’objet de nouveaux partenariats sur l’Europe de l’Ouest courant 2011). Ces partenariats ont participé à la composition de sa flotte à hauteur de 12,7 % en 2010, les comptes internationaux et les comptes nationaux y participant, eux, à hauteur de respectivement 42,1 % et 45,2 %. Il n’empêche. La principale tendance de l’année écoulée a été l’évolution du marché VO.

Un manque à gagner de 400 euros par véhicule

“Le manque à gagner par véhicule cédé n’a cessé de baisser et il a été de l’ordre de 400 euros sur tout 2010”, indique Gianluca Soma. Et les choses continuent de s’améliorer. Depuis le début de l’année, il n’est plus que de 200 euros, selon le directeur général d’ALD International. “L’amélioration du marché de l’occasion et l’optimisation de notre productivité interne nous ont permis d’afficher un très bon résultat net et un excellent ROE”, poursuit-il. Ce responsable s’attendait récemment à afficher un ROE d’au moins 19 % sur 2010 et s’il n’a pas souhaité nous le communiquer, il est plus que probable qu’il ait dépassé les 20 %. ALD Automotive n’en a pas moins été entreprenant en matière de VO. Pour preuve : l’an dernier, le loueur a testé la revente de VO sur parkings d’hypermarchés en Italie, un test qu’il envisage désormais de reproduire ailleurs en Europe. “Nous avons continué de développer nos ventes électroniques et de diversifier nos canaux”, relève également le directeur. Sur l’exercice écoulé, les reventes du loueur ont reposé sur les enchères à 27 %, les ventes de gré à gré à 22 %, les soumissions à 12 %, l’export à 10 % et les particuliers à 9 % (les constructeurs y ont participé pour leur part à 8 % et les distributeurs via du buyback à 3 %). Tout ceci explique au final que le loueur se veut très optimiste sur 2011.

65 000 commandes en porte-feuille à la mi-mars 2011

“Le marché de l’occasion se porte bien et nous avons déjà en portefeuille 65 000 commandes”, explique Pascal Serres, le directeur général délégué d’ALD International. Ces commandes sont en partie la conséquence des partenariats constructeurs signés l’an dernier, notamment ceux impliquant le Royaume-Uni, l’Italie et la France. Le loueur ne compte pas pour autant faire du sur-place. “Nous souhaitons continuer à développer de nouvelles offres de mobilité et être présents sur le marché des véhicules électriques”, poursuit Pascal Serres. Sur ce dernier point, le loueur désire y parvenir notamment en s’appuyant sur un système de cotation-maison qu’il a mis en place au niveau des VE. Quels vont être ses principaux objectifs dans le seul Hexagone, pays qui entre encore dans son parc total à hauteur de 30 % (voir tableau) ? Ils vont être de développer des offres centrées sur les conducteurs, de proposer une offre électrique cohérente en accord avec les constructeurs et de prendre encore un peu plus pied sur les marchés publics. “Nous estimons que nos mises à la route et notre parc devraient tous deux croître de 5 % en 2011”, souligne également Jean-François Chanal, le directeur général d’ALD Automotive France. L’an dernier, ses mises à la route ont progressé de 15 % avec 49 000 véhicules livrés et son parc a enregistré une croissance de 7,9 % avec une flotte de 257 596 véhicules à la fin 2010 (165 051 véhicules en LLD et 92 545 en FM, soit des hausses respectives de 6,7 % et 11,5 % sur 2009). ALD Automotive France a procédé dans le même temps à la revente de quelque 40 000 VO, son canal de revente à particuliers s’en accaparant à lui seul 15 %. “Nous avons cherché à développer la vente à utilisateurs et la vente low-cost”, conclut Jean-François Chanal.
 

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