Via Location s’attaque à de nouveaux marchés
Conquérir de nouvelles catégories de clientèle. C’est désormais l’un des objectifs de Via Location, un loueur multimarques de VU et de VI détenu par le fonds d’investissement Weinberg Capital Partners. “Nous souhaitons nous développer auprès de nouveaux secteurs d’activités, confirme Najib Bahous, le président de Via Location. Nous devons donc convaincre des professionnels autres que ceux évoluant dans le secteur du transport de recourir à la LLD. Nous nous intéressons notamment aux entreprises évoluant dans le secteur du BTP”. Pour atteindre son objectif, le loueur va bien entendu s’appuyer sur sa cinquantaine d’agences réparties sur tout le territoire, nombre de ces agences comprenant un atelier. “Nous comptons aussi proposer à des sociétés d’acheter leur flotte et de leur louer en LLD”, poursuit Najib Bahous. Via Location a par ailleurs l’intention d’accroître son activité au Bénélux, aucune ouverture d’agences n’étant programmée en Espagne et dans les pays de l’Est de l’Europe avant 2012 ou 2013, comme la société envisageait de le faire avant le déclenchement de la crise courant 2008. D’ici là, le loueur aura sans doute équipé tous ses ateliers de boîtiers de diagnostic et développé de nouvelles offres autour des VU ou VI électriques (trois exemplaires sont aujourd’hui en test chez ses clients, trois autres devant très prochainement être livrés).
10 000 véhicules en 2013
“Nous sommes pionniers en la matière et avons décidé d’assumer nous-même la revente de ces véhicules dans les trois ou cinq prochaines années”, précise le président de Via Location. Et il en est de même avec tous les VO revendus chaque année par le loueur : ils sont tous “écoulés” via des ventes aux enchères. Via Location a-t-il souffert de la détérioration du marché VO en 2009 ? Pas vraiment, même s’il n’a procédé qu’à la revente d’une centaine de VO (plus d’un millier sur les exercices précédents). “Nous avons toujours maintenu nos marges”, affirme Najib Bahous. Sur l’exercice écoulé, marqué par le dépôt de bilan de très nombreuses sociétés de transport, le loueur n’a en outre enregistré qu’une faible baisse de son parc total géré, 8 000 véhicules composant aujourd’hui ce parc (75 % est en LLD, le solde concernant la LCD ou le FM). Il a en revanche procédé à seulement 300 mises à la route, un niveau qui devrait être largement dépassé sur l’exercice en cours (ses contrats affichent en moyenne une durée de 48 mois et un kilométrage mensuel de 4 000 à 5 000 kilomètres). “Nous devrions en totaliser plus du double”, confirme le président. Le responsable s’attend au final à dégager 140 millions de chiffre d’affaires en 2010, soit à peu de choses près le niveau de recettes réalisé sur 2009. A l’horizon 2013, le loueur table sur un parc total géré d’environ 10 000 véhicules.
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