Vers une explosion des PV en 2017 ?
Voilà qui ne va pas faire plaisir aux automobilistes, particuliers comme professionnels. Depuis le 31 décembre 2016, ce sont onze infractions routières et non plus quatre qui peuvent être constatées via des radars homologués… et donc ne nécessitant pas d'interception des conducteurs. Un décret publié au JO et pris en application de plusieurs articles de la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle stipule que cela sera aussi possible désormais en cas de défaut du port de la ceinture, d'usage du téléphone portable tenu en main, de circulation/arrêt ou stationnement sur bandes d'arrêt d'urgence, de chevauchement ou franchissement de lignes continues, de non-respect des règles de dépassement, de non-respect des sas-vélos et de défaut du port de casque pour les deux-roues motorisés (le défaut d'assurance s'ajoutera à cette liste d'ici au 31 décembre 2018).
Etaient déjà "constatables" par radars les infractions suivantes : le non-respect des signalisations imposant l'arrêt des véhicules (stop, feu-rouge…), le non-respect des vitesses maximales autorisées, le non-respect des distances de sécurité entre les véhicules et, enfin, l'usage de voies ou de chaussées réservées à des véhicules types bus ou taxis.
"L'objectif de ces mesures est de lutter efficacement contre des causes majeures d'insécurité routière, notamment en agglomération, et d'influencer durablement le comportement des usagers de la route en les incitant au respect strict des règles du Code de la route partout et tout le temps", justifie le ministère de l'Intérieur.
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