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Un minimum nécessaire de véhicules

Publié le 22 novembre 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Si l'autopartage fait beaucoup parler de lui, il ne représente pas non plus la solution idéale pour toutes les entreprises. Un minimum de véhicules en parc est nécessaire pour que cette solution d'optimisation de flotte soit à la fois efficace et rentable.
Si l'autopartage fait beaucoup parler de lui, il ne représente pas non plus la solution idéale pour toutes les entreprises. Un minimum de véhicules en parc est nécessaire pour que cette solution d'optimisation de flotte soit à la fois efficace et rentable.

Toutes les entreprises n'ont pas forcément intérêt à se mettre à l'autopartage. Cette solution permettant d'optimiser sa flotte via la constitution d'un pool de véhicules accessibles à tout ou partie de ses collaborateurs nécessite de compter un minimum de véhicules dans son parc. "Elle me semble surtout réservée aux grands comptes et aux entreprises d'une certaine importance", estime Bernard Roland, le gérant de la société de conseil en gestion de flottes automobile BRC*. Ce sont en effet les entités qui comptent le plus de véhicules insuffisamment exploités dans leur parc. Or, l'autopartage permet de réduire son parc tout en proposant la même offre de mobilité à ses collaborateurs via la constitution d'un pool de véhicules.

Economies et chiffre d'affaires

"L'autopartage permet aussi de réaliser des économies et de dégager du chiffre d'affaires", poursuit Bernard Roland. Et pour cause : avec l'autopartage, les notes de taxis n'ont plus lieu d'être pour nombre de déplacements et les véhicules du pool peuvent aussi être mis à la disposition des collaborateurs pour leurs déplacements personnels, moyennant contribution. Il n'en convient pas moins de bien choisir les véhicules appelés à intégrer son pool de véhicules en autopartage.

Choix des véhicules

Et la première chose à faire est d'éviter d'intégrer trop de véhicules de catégories différentes, selon BRC. "Vos collaborateurs risquent de privilégier toujours les mêmes modèles", explique Bernard Roland. Les autres seront donc forcément insuffisamment exploités. "Les entreprises peuvent ensuite choisir aussi bien des modèles thermiques que des hybrides et des VE", poursuit Bernard Roland. Elles peuvent en outre opter pour différents modes de financement, les véhicules du pool pouvant aussi bien être autofinancés sur fonds propres que pris en LLD. "Les entreprises peuvent également agrémenter leur solution d'autopartage avec des crédits mobilité mis à la disposition de leurs collaborateurs", conclut le gérant de BRC.

*Elle réalise ses missions de conseil au sein du groupe ERCG.

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