"Nous cherchons toujours à optimiser le TCO"

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Quelles marques et quels types de véhicules composent aujourd’hui la flotte de Brake France ?
GUILLAUME LANGRAND. Dans le domaine du VP, nous référençons à ce jour le constructeur Renault (N.D.L.R. : la société exploite une flotte de 450 VP, composée pour moitié de VS). En fonction de leur statut, nos collaborateurs se voient octroyer une Clio, une Clio Société, une Mégane, un Scénic ou une Laguna, tous les véhicules référencés émettant moins de 140 g de CO2/km. Mais cela devrait évoluer.

JA. C’est-à-dire ?
GL. Nous prenons des mesures pour rabaisser ce plafond à 120 g de CO2/km. A ce jour, nous avons encore 21 % de notre parc au-delà de ce seuil de 120 g. A la fin de cette année, nous avons prévu de lancer un appel d’offres constructeurs et loueurs (N.D.L.R. : tous les VP de l’entreprise sont aujourd’hui pris en LLD auprès d’Overlease, l’entité spécialiste de la location longue durée du groupe Renault, les quelque 450 PL exploités par la société étant eux en location auprès du Petit Forestier, de Fraikin et de Clovis). Les contrats sont en moyenne de 30 mois/120 000 km, un couple que nous aimerions optimiser via une analyse très poussée de tous nos plans de déplacement.

JA. D’autres chantiers vont-ils vous mobiliser dans les prochains mois ?
GL. Oui, dans la mesure où nous cherchons plus que jamais à optimiser notre TCO. Et pour ce faire, nous misons notamment sur l’éco-conduite et l’éco-sécurité, tant du côté de notre flotte VP que de notre flotte PL. Cette année, nous avons formé à l’éco-conduite nos collaborateurs bénéficiant d’une voiture de société ou de fonction et fait poser des boîtiers Masternaut. Chaque mois, les collaborateurs reçoivent un rapport individuel qui les aide à mesurer les performances de leur mode de conduite. Cette mesure s’inscrit avant tout dans notre politique de développement durable. Nous suivons aussi l’actualité des véhicules hybrides et électriques, mais nous ne sommes pas totalement convaincus.

JA. Pourquoi ?
GL. Ils ne répondent pas encore à nos besoins et ne sont pas forcément plus vertueux sur le plan environnemental si l’on tient compte de l’ensemble de leur “cycle de vie”. Nous n’en réfléchissons pas moins à mettre en place de nouvelles solutions de mobilité. Certains de nos collaborateurs pourraient être intéressés par la mise à disposition de véhicules de fonction de moindre cylindrée tout en pouvant en utiliser d’autres pendant leurs congés ou week-ends.