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La SNCF lance IDVroom pour contrer BlaBlaCar

Publié le 10 décembre 2014

Par Anthony Schwing
2 min de lecture
La SNCF part à l'assaut de BlaBlaCar et lance son propre service de covoiturage. Renommé "IDVroom", il s'adresse au réseau francilien et rembourse les usagers du Transilien dont le trafic est réduit pour cause de travaux.
La SNCF part à l'assaut de BlaBlaCar et lance son propre service de covoiturage. Renommé "IDVroom", il s'adresse au réseau francilien et rembourse les usagers du Transilien dont le trafic est réduit pour cause de travaux.

Le covoiturage n'aura bientôt plus de secrets pour la SNCF. Déployée en septembre sur ce créneau avec son offre IDVroom, la compagnie ferroviaire met le bleu de chauffe dans l'optique de rivaliser avec le numéro un du secteur, BlaBlaCar. L'objectif de la SNCF est simple, accompagner les voyageurs franciliens d'un point A à un point B sans que ceux-ci ne quittent son giron.

Disponible sur le site IDVroom.com et sur son appli disponible gratuitement sur Apple Store et Google Play, le service vient compléter l'offre de proximité de la SNCF. Néanmoins, la tâche s'annonce rude pour venir troubler les activités de BlaBlaCar et ses dix millions de membres. C'est pourquoi l'entreprise publique s'est activée pour présenter un plan centré sur l'Île-de-France et les trajets domicile-travail. Du sur-mesure.

Gagnant-gagnant

L'offre IDVroom met surtout en avant une pratique gagnant-gagnant où le conducteur qui daigne partager sa voiture peut empocher 1000€ par an en cas de covoiturage régulier, mais aussi une offre de bienvenue sous la forme de 20€ sur leur révision auto (ou 10% en magasin) chez Norauto. A l'inverse, le passager profite de services complémentaires pour rejoindre sa gare, son entreprise, son domicile ou pour contourner des travaux.

Justement, en cas de covoiturage pendant les travaux, Transilien rembourse le déplacement à tous les titulaires d'un pass Navigo. Cela fait notamment suite à la multiplication des chantiers (70 d'ici mars prochain), soit quasiment 150 gares impactées. Cette offre travaux va même plus loin et s'étend aux utilisateurs du RER C, son plan de transport ayant été dégradé pour une quinzaine de gares depuis l'incendie du poste des Ardoines.

IDVroom et Transilien ont par ailleurs ciblé les quinze premières zones d'activités économiques d'IDF ne bénéficiant pas d'une desserte appropriée ainsi que les principales zones commerciales de la région peu ou prou desservies.

La SNCF joue gros dans cette affaire où plusieurs "millions d'euros" ont été investis. Avec cette offre alléchante, la société espère s'arroger la part du gâteau et ne plus concéder de terrain face au leader BlaBlaCar.

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