La croissance du marché se poursuit
...dépasse aujourd'hui le million d'exemplaires dans l'Hexagone (1 043 103, très précisément).
La mise en place du bonus-malus et l'évolution des mentalités vis-à-vis de l'environnement ont soutenu le marché de la location en 2007 (la première mesure a bien sûr été anticipée par les entreprises). "Nous avons enregistré une hausse significative des mises à la route, souligne Eric Vallin, le président de la commission marketing du SNLVLD, qui représente 96 % de la profession dans l'Hexagone. Elles sont passées de 389 506 à 432 888 entre 2006 et 2007. Cette croissance a en partie été renforcée par des reports de fin 2006 sur début 2007." Il n'empêche. Malgré cette forte hausse, le secteur a vu son chiffre d'affaires croître de seulement 0,5 % à 4,394 milliards d'euros, soit une recette moyenne par véhicule et par mois de 350,80 euros. La raison de cette très faible hausse des recettes de la LLD ? Elle s'explique à la fois par une forte sensibilité des clients aux variations des prix des loyers, un allongement de la durée des contrats (leur durée moyenne est passée de 37 à 38 mois), une diminution du kilométrage moyen par contrat (- 6 % entre 2005 et 2006 et - 1 % entre 2006 et 2007 pour atteindre 94 000 km) et une baisse générale du parc en Fleet Management (il est passé de 263 197 à 213 190 de 2006 à 2007). "Le volume de certains parcs en Fleet Management a été réduit et des clients qui disposaient de contrats de Fleet Management sont passés à la LLD", souligne Eric Vallin.
VP à 55 % et VU à 31 %
Le marché de la location longue durée devrait encore se développer, les normes antipollution et les incidences fiscales qui y sont inhérentes incitant de plus en plus de petites et moyennes entreprises à se lancer dans la LLD. A l'instar des grands comptes, elles cherchent à sous-traiter tout ou partie de leur parc de véhicules. "Les loueurs devraient aussi commercialiser toujours plus de services", souligne le président de la commission marketing du SNLVLD. Tous les contrats de location ou presque incluent aujourd'hui de la maintenance et de l'assistance, d'autres prestations devant peu à peu se généraliser, notamment le changement de pneus, la carte carburant, le véhicule de remplacement et les outils de reporting. "Le taux de pénétration de la location longue durée peut encore progresser en France, conclut Eric Vallin. A long terme, elle pourrait très bien représenter un parc total de l'ordre de deux millions de véhicules." L'an dernier le parc français en location longue durée était composé de VP à 55 %, de VU à 31 % et de VS (Véhicules de Sociétés) à 14 %. Le montant moyen des contrats financés est passé de 15 200 à 16 500 euros de 2003 à 2007.
Photo : Eric Vallin, président de la commission marketing du SNLVLD.
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