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Fort potentiel de croissance et de diversification dans la LLD

Publié le 20 juin 2012

Par Armindo Dias
4 min de lecture
Une étude révèle que les entreprises qui recourent à la location longue durée envisagent à 42 % d'accroître la part de leur parc financé de cette manière dans les douze prochains mois. Les conducteurs estiment de leur côté que les contrats comprennent en moyenne 4,4 services alors qu'ils en incluent en réalité 6,2. L'enquête a été menée par l'institut InfraForces pour le compte du Syndicat national des loueurs de voitures en longue durée (SNLVLD).
Une étude révèle que les entreprises qui recourent à la location longue durée envisagent à 42 % d'accroître la part de leur parc financé de cette manière dans les douze prochains mois. Les conducteurs estiment de leur côté que les contrats comprennent en moyenne 4,4 services alors qu'ils en incluent en réalité 6,2. L'enquête a été menée par l'institut InfraForces pour le compte du Syndicat national des loueurs de voitures en longue durée (SNLVLD).

La location longue durée a encore un très bel avenir si l'on en croit les résultats de l'étude comportementale réalisée par l'institut InfraForces pour le compte du SNLVLD. Menée auprès de 400 décisionnaires, 400 gestionnaires de parc et 439 conducteurs, elle révèle que les entreprises qui recourent déjà à la LLD envisagent à 42 % d'accroître la part de ce mode de financement dans leur parc dans les douze prochains mois (56 % dans les deux prochaines années).

Et il y a de fortes chances pour que cela se produise effectivement : l'étude met aussi en exergue le fait que les décisionnaires et les gestionnaires de parcs sont bien souvent les mêmes (la cible principale de l'enquête a porté sur des entreprises ayant un parc de plus de 10 véhicules de moins de 3,5 tonnes avec un financement en LLD d'au moins 75 %, hors Fleet Management). "Il s'agit de la même personne à 58 %", précise Laurent Corbellini, le président de la commission communication du SNLVLD. Les gestionnaires de parc participent par ailleurs à la sélection finale des prestataires de LLD à 81 %.

Aussi, rien d'étonnant si ces deux profils de professionnels affichent les mêmes critères de choix dans la sélection des prestataires de LLD : décisionnaires comme gestionnaires de parc privilégient le loyer, le coût global d'utilisation (TCO), la relation commerciale, la gestion des fins de contrats et, enfin, la flexibilité du contrat. Et ceux qui envisagent d'accroître ou de stabiliser leur parc en LLD ont recours à ce mode de financement pour les mêmes motifs.

Pour preuve : la maîtrise du budget a été citée par les décisionnaires à 91 % et par les gestionnaires de parc à 90 %. Suivent ensuite le confort et la flexibilité (80 % chez les décisionnaires et 81 % chez les gestionnaires), les services associés (80 % chez les décisionnaires et 77 % chez les gestionnaires) et les prix (79 % chez les décisionnaires et 77 % chez les gestionnaires). Tous ces motifs précèdent largement le gain de temps et les avantages comptables, fiscaux ou financiers. Les entreprises souscrivent néanmoins de nombreux services à l'occasion de la signature de contrats de LLD. "Les entreprises ont souscrit en moyenne 6,2 services pour chacun de leur véhicule en LLD", indique Laurent Corbellini.

Les sondés ont déclaré avoir souscrit auprès de leur partenaire loueur de la maintenance à 97 %, de l'assistance à 82 %, une prestation de changement de pneumatiques à 66 %, un service portant sur un véhicule de remplacement à 57 % et une assurance perte financière à 53 % (la carte carburant a été citée à 43 %, l'assurance à 37 %, la location courte durée à 36 % et la navigation embarquée à 35 %). Problème : les conducteurs ne savent pas vraiment les services auxquels ils ont accès dans le cadre de leur contrat de LLD.

Ils pensent en effet qu'il n'en comprend en moyenne que 4,4, les sondés citant la maintenance à 69 %, l'assistance à 62 %, les pneumatiques à 50 %, l'assurance à 45 %, la carte carburant à 43 % et le véhicule de remplacement à 40 %. Très logiquement, ils souhaitent donc aussi pouvoir bénéficier de nouveaux services. Les conducteurs en attendent en moyenne 1,7 en plus, citant surtout la navigation embarquée, le télépéage, les pneus hiver, l'écoconduite et la formation à la prévention routière.

"Des économies sont donc encore envisageables pour les entreprises via les services", conclut Laurent Corbellini. Et cela représente bien évidemment une formidable opportunité de diversification pour les professionnels de la LLD. Ils peuvent s'appuyer sur cet argument pour tenter de convaincre leurs clients qu'ils ont intérêt à leur permettre de communiquer en direct avec les conducteurs…

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