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Fiscalité : peur sur la ville

Publié le 22 novembre 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
D'après un sondage de l'institut Ifop réalisé pour le compte du groupe Fiducial, 72% des dirigeants de TPE ont renoncé à des investissements et 46% à des embauches en raison de la politique fiscale du gouvernement.
D'après un sondage de l'institut Ifop réalisé pour le compte du groupe Fiducial, 72% des dirigeants de TPE ont renoncé à des investissements et 46% à des embauches en raison de la politique fiscale du gouvernement.

La politique fiscale du gouvernement a déjà eu des effets négatifs dans les TPE (0 à 19 salariés). En effet, d'après le dernier Baromètre des TPE réalisé par l'Ifop pour le compte de Fiducial, 72% des dirigeants TPE ont renoncé à des investissements et 46% à des embauches en raison de cette politique (49% ont réduit leurs coûts de production et 35% ont accru leur productivité). "Une forte majorité de dirigeants a constaté une hausse de la fiscalité des entreprises en 2013 et autant la redoute en 2014", souligne le Baromètre. Les chefs d'entreprise sont 75% à anticiper une hausse de la fiscalité sur 2014. Et ils ne sont pas franchement convaincus par les différentes mesures fiscales prises récemment par le gouvernement afin de relancer "la machine".

Aucun effet à attendre du PEA-PME

Les chefs d'entreprise estiment à 48% que la création d'un PEA-PME de 75000€ n'aura aucun effet sur la croissance de l'économie française (Ils considèrent aussi à 50% qu'aucune reprise n'est à attendre avec le Crédit d'impôt pour la compétitivité et pour l'emploi, ou Cice). "Les hausses de TVA constituent la mesure la plus problématique, 81% des patrons interrogés anticipant des conséquences négatives du passage du taux normal de la TVA à 20% et du taux intermédiaire à 10%", souligne le Baromètre.

Durcissement dans l'octroi de crédits

Les chefs d'entreprise n'ayant à 58% aucune visibilité concernant l'évolution de leur activité sur 2014, il se peut donc aussi qu'ils soient encore très frileux en matière de demandes de financement auprès de leurs banques (18% des sondés ont effectué une demande au cours des trois derniers mois en octobre 2013, contre 25% en octobre 2009 et 27% en octobre 2011). "Jamais le nombre de demandes ayant fait l'objet d'une mesure de durcissement n'a par ailleurs été aussi élevé, relève le Baromètre. Un tiers des demandeurs s'est vu refuser son prêt et un quart a dû consentir des garanties supérieures à celles antérieurement exigées par leur banque."

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