De l’importance des professionnels
Si les particuliers représentent la principale clientèle des constructeurs, les entreprises ne sont pas à négliger pour autant. Pour preuve : elles leur ont permis d'écouler quelque 956 555 véhicules en 2008 (VP + VU)....
Si les particuliers représentent la principale clientèle des constructeurs, les entreprises ne sont pas à négliger pour autant. Pour preuve : elles leur ont permis d'écouler quelque 956 555 véhicules en 2008 (VP + VU)....
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Multinationales, administrations, petites entreprises, artisans ou loueurs… Tous ces professionnels font l'objet d'une attention particulière de la part des constructeurs. En effet, ils participent à leurs ventes de façon non négligeable. Même si ces derniers temps, elles ont eu tendance à céder du terrain par rapport aux ventes à particuliers : en mars dernier, quand les ventes aux particuliers progressaient de 20 %, celles aux entreprises, aux loueurs courte durée et aux loueurs longue durée régressaient de respectivement 2,2 %, 20 % et 21,3 %. "Toutes marques confondues et hors loueurs courte durée, les ventes à sociétés ont atteint les 710 000 unités en 2008 dans l'Hexagone", souligne François Guionnet, directeur des ventes spéciales de Renault. Et la marque au losange suit d'autant plus près ce marché qu'elle en est l'un de ses principaux acteurs avec le groupe PSA Peugeot-Citroën : hors loueurs courte durée, les ventes à sociétés de la marque au losange ont atteint les 217 700 unités en 2008, soit une part de marché de 30,7 % (26,5 % en VP et 34,8 % en VU). Les deux constructeurs français s'accaparent en outre les premières places du marché des flottes hors loueurs courte dans les segments B2, M1, M2 et Monospaces. Leurs modèles y décrochent systématiquement les deux premières places, ces derniers représentant des parts de marché cumulées de 57,13 % dans le segment B2 (Clio II, Clio III et 207), de 47,10 % dans le segment M1 (Mégane, Scénic, C4 et Picasso), de 29,67 % dans le segment M2 (Laguna III et 407) et de 64,24 % dans le segment Monospaces (Espace et 807). Les autres constructeurs ne leur laissent pas le champ libre pour autant, les grands comptes, petites entreprises et autres loueurs leur permettant aussi d'écouler quelques milliers d'unités. Nissan, le frère d'armes de Renault, a ainsi commercialisé auprès des professionnels quelque 14 316 véhicules en 2008 (dont 6 635 VU). BMW en a pour sa part écoulé un peu plus de 15 000 (10 000 auprès des sociétés à proprement parler et 5 000 auprès des loueurs longue durée, les ventes aux loueurs courte durée étant directement effectuées par ses distributeurs).
Multinationales, administrations, petites entreprises, artisans ou loueurs… Tous ces professionnels font l'objet d'une attention particulière de la part des constructeurs. En effet, ils participent à leurs ventes de façon non négligeable. Même si ces derniers temps, elles ont eu tendance à céder du terrain par rapport aux ventes à particuliers : en mars dernier, quand les ventes aux particuliers progressaient de 20 %, celles aux entreprises, aux loueurs courte durée et aux loueurs longue durée régressaient de respectivement 2,2 %, 20 % et 21,3 %. "Toutes marques confondues et hors loueurs courte durée, les ventes à sociétés ont atteint les 710 000 unités en 2008 dans l'Hexagone", souligne François Guionnet, directeur des ventes spéciales de Renault. Et la marque au losange suit d'autant plus près ce marché qu'elle en est l'un de ses principaux acteurs avec le groupe PSA Peugeot-Citroën : hors loueurs courte durée, les ventes à sociétés de la marque au losange ont atteint les 217 700 unités en 2008, soit une part de marché de 30,7 % (26,5 % en VP et 34,8 % en VU). Les deux constructeurs français s'accaparent en outre les premières places du marché des flottes hors loueurs courte dans les segments B2, M1, M2 et Monospaces. Leurs modèles y décrochent systématiquement les deux premières places, ces derniers représentant des parts de marché cumulées de 57,13 % dans le segment B2 (Clio II, Clio III et 207), de 47,10 % dans le segment M1 (Mégane, Scénic, C4 et Picasso), de 29,67 % dans le segment M2 (Laguna III et 407) et de 64,24 % dans le segment Monospaces (Espace et 807). Les autres constructeurs ne leur laissent pas le champ libre pour autant, les grands comptes, petites entreprises et autres loueurs leur permettant aussi d'écouler quelques milliers d'unités. Nissan, le frère d'armes de Renault, a ainsi commercialisé auprès des professionnels quelque 14 316 véhicules en 2008 (dont 6 635 VU). BMW en a pour sa part écoulé un peu plus de 15 000 (10 000 auprès des sociétés à proprement parler et 5 000 auprès des loueurs longue durée, les ventes aux loueurs courte durée étant directement effectuées par ses distributeurs).
Les chiffres devraient être différents en 2009
Les chiffres de ventes des constructeurs auprès des professionnels devraient pourtant être différents en 2009. En effet, l'an dernier, nombre de loueurs courte durée ont annoncé qu'ils allaient réduire la voilure. Nombreux sont les loueurs longue durée qui ont incité leurs clients à rallonger leurs contrats
(ils ont le plus souvent proposé de faire passer les contrats de 36 à 40 mois, les kilométrages contractualisés dépassant désormais les 100 000 km). "Les loueurs et locataires ont tout à y gagner", a néanmoins déclaré Jean-Claude Zanon, directeur des partenariats du loueur longue durée LeasePlan lors du dernier Salon Siseg, le Salon de l'environnement de travail. "Si les deux parties en présence décidaient de signer de nouveaux contrats, ces derniers devraient tenir compte des nouveaux taux d'intérêts et de la baisse des VR", a poursuivi Jean-Claude Zanon. En outre, d'autres spécialistes considèrent que la crise peut inciter de plus en plus d'entreprises à se lancer dans la LLD. "La crise a suscité un regain d'intérêt pour la location longue durée, a ainsi déclaré, toujours lors du Salon Siseg, Axel Malaure, Head of Consulting d'Arval Consulting. Les entreprises ont plus que jamais besoin de cash." Les loueurs longue durée n'en devront pas moins compter avec la concurrence des constructeurs, nombre de marques chapeautant aussi des entités spécialisées dans la LLD. "Les entreprises doivent simplement opter pour l'une des quatre grandes techniques de financement actuellement à leur disposition, ces techniques ayant leurs avantages et inconvénients", a souligné Pierre-Mathieu Lanfranchi, responsable des opérations de Citroën Partenaire Entreprises à l'occasion du Siseg. Elles peuvent opter pour une acquisition sur fonds propres, un achat à crédit, un crédit-bail et bien sûr la LLD, les deux premières techniques apparaissant au bilan. "Le crédit-bail représente un engagement hors-bilan et la location longue durée s'apparente à une charge pure", a précisé Pierre-Mathieu Lanfranchi.
(ils ont le plus souvent proposé de faire passer les contrats de 36 à 40 mois, les kilométrages contractualisés dépassant désormais les 100 000 km). "Les loueurs et locataires ont tout à y gagner", a néanmoins déclaré Jean-Claude Zanon, directeur des partenariats du loueur longue durée LeasePlan lors du dernier Salon Siseg, le Salon de l'environnement de travail. "Si les deux parties en présence décidaient de signer de nouveaux contrats, ces derniers devraient tenir compte des nouveaux taux d'intérêts et de la baisse des VR", a poursuivi Jean-Claude Zanon. En outre, d'autres spécialistes considèrent que la crise peut inciter de plus en plus d'entreprises à se lancer dans la LLD. "La crise a suscité un regain d'intérêt pour la location longue durée, a ainsi déclaré, toujours lors du Salon Siseg, Axel Malaure, Head of Consulting d'Arval Consulting. Les entreprises ont plus que jamais besoin de cash." Les loueurs longue durée n'en devront pas moins compter avec la concurrence des constructeurs, nombre de marques chapeautant aussi des entités spécialisées dans la LLD. "Les entreprises doivent simplement opter pour l'une des quatre grandes techniques de financement actuellement à leur disposition, ces techniques ayant leurs avantages et inconvénients", a souligné Pierre-Mathieu Lanfranchi, responsable des opérations de Citroën Partenaire Entreprises à l'occasion du Siseg. Elles peuvent opter pour une acquisition sur fonds propres, un achat à crédit, un crédit-bail et bien sûr la LLD, les deux premières techniques apparaissant au bilan. "Le crédit-bail représente un engagement hors-bilan et la location longue durée s'apparente à une charge pure", a précisé Pierre-Mathieu Lanfranchi.
Photos :
Pierre-Mathieu Lanfranchi, responsable des opérations de Citroën Partenaire Entreprises.
Axel Malaure, Head of Consulting d'Arval Consulting.
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