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Aon Auto s’interroge sur le modèle économique de la LLD

Publié le 26 juin 2009

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Un modèle de rupture pourrait prochainement apparaître dans le secteur de la location longue durée d'après le spécialiste de l'assurance et de la gestion de flottes automobiles.Les loueurs longue durée sont-ils condamnés...
Un modèle de rupture pourrait prochainement apparaître dans le secteur de la location longue durée d'après le spécialiste de l'assurance et de la gestion de flottes automobiles.Les loueurs longue durée sont-ils condamnés...
...à ne plus vivre que de leur seule activité de Fleet Management ? Aon Auto ne semble en tout cas pas loin de le penser, les clients finaux étant peut-être amenés à reconsidérer le financement de leurs flottes avec toutes les grandes tendances constatées ces derniers mois dans le secteur de la location longue durée, notamment la majoration des loyers et l'allongement des contrats (la majoration des loyers peut aller jusqu'à 80 euros par mois, les contrats de location longue durée affichant désormais une durée moyenne de 40 mois). Autant de décisions prises bien sûr par les loueurs afin de contrecarrer la dégradation du marché de l'occasion et donc la chute des VR. "Les mises à la route ne permettent plus de financer les pertes enregistrées sur le VO", estime en outre Xavier Bénard, responsable d'Aon Auto. Résultat : les entreprises pourraient à nouveau s'intéresser à l'autofinancement, à l'achat à crédit et à la LOA, certaines pouvant même envisager de créer leur propre captive. "Il paraît anormal qu'elles paient le prix d'un risque sur les valeurs résiduelles qui n'est plus assumé", poursuit le responsable. Et les grands comptes sont d'autant plus amenés à s'interroger qu'ils bénéficient pour la plupart de remises directes très importantes.

 

Les captives de constructeurs aussi favorisées 

Aon Auto estime au final qu'un modèle tri-partite pourrait apparaître, la branche auto du célèbre courtier étant d'ailleurs de plus en plus sollicitée par les entreprises afin de gérer tout ou partie de leur flotte (elles lancent en moyenne un nouvel appel d'offres tous les deux ans et travaillent donc avec plusieurs loueurs après quelques années). "Toutes ces évolutions devraient aussi favoriser les captives des constructeurs, indique Xavier Bénard. Elles font aussi du Fleet Management." Seulement voilà : il leur sera peut-être difficile de faire du multimarquisme. Une chose est sûre : le début d'année du spécialiste de l'assurance et de la gestion de flottes automobiles semble donner raison à Xavier Bénard. Aon Auto France a vu le nombre de ses véhicules gérés en Fleet Management progresser de 10 % au premier trimestre 2009 (il était de 42 000 en 2008, le nombre de véhicules gérés en assurance et prestations de services ayant atteint pour sa part les 310 000, toujours en 2008). "Des entreprises n'ont pas remplacé le départ à la retraite de certains de leurs gestionnaires de flottes", conclut Xavier Bénard.
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