Faute de réponse des constructeurs sur les craintes au sujet du marché des VUL, la Commission européenne devrait lancer une enquête approfondie sur la fusion entre PSA et FCA. Une procédure qui pourrait durer quatre mois.
La Commission européenne s'est dite préoccupée par la position dominante dans le VUL qui découlerait de la fusion. Les deux constructeurs ont jusqu'au mercredi 10 juin 2020 pour répondre aux craintes de Bruxelles.
Les deux constructeurs ont annoncé, dans un communiqué commun, qu'ils renonçaient à verser à leurs actionnaires un dividende ordinaire de 1,1 milliard d'euros. Une décision qui ne remet pas en cause la fusion toujours attendue pour début 2021.
PSA souhaite profiter du changement des habitudes induit par la crise pour généraliser le télétravail. Un mode de fonctionnement déjà éprouvé avant le confinement.
Le constructeur français, après avoir mis en place et testé un protocole sanitaire dans ses usines, relance progressivement la production à partir du 4 mai 2020. Les sites français redémarreront dès le 11 mai.
Si la gestion de la crise sanitaire continue de mobiliser la direction pièces et services de PSA, celle-ci planche en parallèle sur un projet d'envergure. Son représentant annonce en exclusivité le lancement, courant 2021, d'un réseau secondaire pour Distrigo.
Alors que le constructeur tricolore avait initialement prévu de ne plus s'appuyer sur ce dispositif à compter de la fin avril 2020, les comités sociaux et économiques des différents sites PSA ont finalement approuvé une poursuite pour deux mois supplémentaires.
Le groupe français vient de dévoiler un chiffre d'affaires en baisse de 15,6 % pour le premier trimestre 2020. Ses ventes mondiales, sur fond de crise du coronavirus, ont chuté de 29,3 %. Et le deuxième trimestre sera pire.
Bien qu'aucune date ne soit encore fixée, l'usine nordiste du constructeur tricolore anticipe une reprise d'activité. Signalétique au sol, vestiaires aménagés, lavabos condamnés, poubelles à masques, une organisation spécifique est déjà en place.
Le directeur des ventes aux entreprises des marques du groupe PSA en France revient sur les actions mises en place en faveur des clients pros dans le contexte actuel. Il assure que des livraisons sont possibles, dans le strict respect de protocoles sanitaires.
Grâce au financement en ligne, PSA franchit un cap en rendant possible un parcours 100 % numérique pour l'achat de véhicules en stock des marques Peugeot, Citroën et DS.
Selon les données rassemblées par EY, les groupes français ont été, en 2019, les plus rentables, avec une marge bien au-dessus de la moyenne des 17 groupes automobiles analysés. Un résultat largement à mettre au crédit de PSA.
Carlos Tavares a indiqué que le rythme de travail des équipes s'accélérait pour arriver à la fusion le plus tôt possible. La problématique des dividendes, en cette période de crise, ne remet pas en cause le projet.
Le groupe français vient de signer un accord avec quatre des cinq syndicats représentés dans l'entreprise. Il permet de clarifier les choses sur le chômage partiel, la sécurité de tous lors de la reprise de la production et encadre les congés futurs.
Le constructeur et les principaux syndicats semblent s'être accordés en vue d'une prochaine reprise. Salaires garantis à 100 %, congés à venir et protocole sanitaire étaient au cœur des discussions.
Alors que le monde automobile se mobilise en faveur de la lutte contre le coronavirus, certains constructeurs se sont, en un temps record, organisés afin de fabriquer une denrée rare mais essentielle aujourd’hui, des respirateurs.
A la suite du départ annoncé de Carlos Gomes, PSA se réorganise en Chine dont la direction locale sera confiée à Olivier Grégoire. Ce dernier avait déjà dirigé ce pays de 2014 à 2016.
Le groupe français s'est dit prêt à redémarrer l'activité de ses usines notamment en France. La levée de boucliers n'a pas tardé, tous les syndicats sont contre dans la situation sanitaire actuelle.
Le groupe français a annoncé une reprise progressive de la production dans ses usines européennes après avoir pris une série de mesures sanitaires. Ses sites étaient à l'arrêt depuis le 16 mars 2020.