Après bientôt trois mois de détention, Carlos Ghosn a annoncé avoir changé son équipe de défense à l'approche de la phase du procès. Il se dit impatient de pouvoir se défendre et rétablir son innocence.
Après bientôt trois mois de détention, Carlos Ghosn a annoncé avoir changé son équipe de défense à l'approche de la phase du procès. Il se dit impatient de pouvoir se défendre et rétablir son innocence. 
Le constructeur va réduire au maximum les indemnités de Carlos Ghosn qui étaient chiffrées à plus de 20 millions d'euros. L'ex-PDG va notamment perdre ses actions de performance. 
Soupçonné d'avoir personnellement bénéficié pour son mariage en 2016 d'un contrat de mécénat entre Renault et le château de Versailles, Carlos Ghosn y aurait, deux ans plus tôt, célébré son 60e anniversaire. La facture aurait été réglée par Renault-Nissan. 
Depuis sa prison japonaise, Carlos Ghosn s'est entretenu avec des journalistes de l'AFP et Les Echos. Le dirigeant réaffirme sa volonté de se défendre et de rétablir sa réputation dans cette affaire où flotte, selon lui, un sentiment d'injustice. 
Dans un entretien accordé au quotidien japonais Nikkei, Carlos Ghosn affirme qu'il a été victime d'un "complot" et d'une "trahison". Il rejette également, une nouvelle fois, les accusations à son encontre. 
Alea jacta est pour Renault. Jeudi 24 janvier, le conseil d’administration du groupe a confirmé la persistante rumeur du duo Senard-Bolloré, en remplacement de Carlos Ghosn. 
Renault réunira un conseil d'administration jeudi 24 janvier à 10h pour nommer une nouvelle direction à la tête de l'entreprise. Thierry Bolloré, actuel numéro 2 de Renault, et Jean-Dominique Senard, qui va bientôt quitter Michelin, auraient les faveurs du conseil. 
Sa nouvelle demande de libération sous caution a reçu une fin de non-recevoir de la part de la justice japonaise. Carlos Ghosn devrait rester en prison au moins jusqu'au 10 mars. 
Le tribunal de Tokyo doit se prononcer sur une nouvelle demande de libération sous caution de Carlos Ghosn ce lundi 21 janvier 2019. Le dirigeant a fait savoir que, dans cette éventualité, il demeurerait au Japon et n'aurait aucune intention de se soustraire à la justice. 
Tandis que le tribunal de Tokyo a rejeté la nouvelle demande de libération sous caution de Carlos Ghosn, Nissan a de son côté annoncé vouloir récupérer 8 millions d'euros qui lui auraient été versés via une filiale néerlandaise. 
Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, a demandé la convocation d'un conseil d'administration pour designer une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault. 
Le parquet de Tokyo vient de signifier deux nouvelles mises en examen à Carlos Ghosn pour abus de confiance et minoration de ses revenus sur la période 2015-2018. Les avocats du dirigeant ont demandé sa libération sous caution mais la justice japonaise pourrait tout aussi bien relancer un cycle de garde à vue avec un quatrième motif d'arrestation. 
Pour la première fois depuis son arrestation le 19 novembre 2018, Carlos Ghosn a pu s'exprimer et se défendre devant un juge japonais. Un nouvel épisode dans ce long feuilleton dont le procès ne devrait pas intervenir avant 6 mois. 
A l'initiative de ses avocats, Carlos Ghosn sera présenté le 8 janvier 2019 devant un juge afin que le procureur déclare publiquement les raisons de la détention prolongée du Français. 
Le président de Renault fait l'objet d'un troisième mandat d'arrêt à Tokyo, anéantissant ses espoirs de libération avant Noël. Le procureur le soupçonne d'avoir fait passer des pertes personnelles sur les comptes de Nissan. 
Alors qu'une détention jusqu'au 30 décembre semblait probable, Carlos Ghosn pourrait finalement voir sa deuxième garde à vue levée, et ainsi retrouver la liberté dans les heures qui viennent en échange d'une caution. 
Ce lundi 17 décembre 2018, le constructeur a échoué à nommer un remplaçant à Carlos Ghosn. Le conclave de trois personnes chargé de proposer un nom n'a pas réussi à s'entendre. 
Alors que l'Etat français plancherait sur l’éventuel remplacement de Carlos Ghosn, Nissan a déjà engagé cette procédure. Le japonais tiendra un conseil d'administration lundi prochain, le 17 décembre 2018, mais il ne devrait toutefois pas nommer de nouveau président faute d'un consensus sur l'identité du candidat. 
Le conseil d'administration de Renault, réuni ce 13 décembre 2018, a maintenu le dispositif de gouvernance actuel et indiqué que la rémunération de Carlos Ghosn était conforme à la loi. 
Comme cela était à prévoir, la fin de la garde à vue de Carlos Ghosn a débouché sur une mise en examen, mais aussi sur une nouvelle arrestation concernant une minoration de revenus pour la période 2015-2018. Nissan ne s’en sort pas indemne, avec une inculpation pour remise de fausses déclarations financières. 
