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Carlos Ghosn bientôt libéré ?

Publié le 20 décembre 2018

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Alors qu'une détention jusqu'au 30 décembre semblait probable, Carlos Ghosn pourrait finalement voir sa deuxième garde à vue levée, et ainsi retrouver la liberté dans les heures qui viennent en échange d'une caution.
Carlos Ghosn devrait être libéré sous caution après un mois de prison.

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Emprisonné depuis le 19 novembre dernier, Carlos Ghosn pourrait retrouver la liberté dès le vendredi 21 décembre, voire même aujourd'hui jeudi, en échange du paiement d'une caution, selon la chaîne publique japonaise NHK.

 

La raison de cette éventuelle libération ? Le tribunal de Tokyo a rejeté jeudi la requête du parquet d'étendre sa garde à vue. Le bureau des procureurs de Tokyo devrait faire appel de cette décision, a rapporté l'agence de presse Jiji. "Nous allons procéder de manière appropriée", a commenté le procureur adjoint Shin Kukimoto, selon des propos rapportés à l'AFP par un représentant du parquet.

 

Cette décision du tribunal ne veut pas dire que le dirigeant français ne sera pas inculpé une deuxième fois, a expliqué l'avocat Yasuyuki Takai, ancien membre de l'unité spéciale du bureau des procureurs de Tokyo, instance qui mène l'enquête sur le puissant patron d'industrie.

 

"Il a sans doute jugé que l'on pouvait d'ores et déjà trancher sur le fait de l'inculper ou non sur le deuxième motif sans nécessité de prolonger la garde à vue", a-t-il dit à l'AFP. "De plus, il est possible qu'il soit arrêté pour un troisième motif, on n'en sait rien", a-t-il ajouté.

 

Outre les accusations de dissimulation de revenus, Nissan reproche à son ancien sauveur des abus de biens sociaux, notamment l'utilisation aux frais de la compagnie de résidences de luxe aux quatre coins du monde. Le patron exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, qui a eu des mots très durs envers Carlos Ghosn, a justifié son attitude une nouvelle fois lundi. "Notre compagnie est sous le choc, nous ne sommes pas dans une situation normale, mais mon sentiment est que nous devions définitivement mettre un terme à des agissements aussi graves", avait-il déclaré. (Avec AFP)

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