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DS4 : un retour plein d'ambition

Publié le 2 septembre 2021

Par Gredy Raffin
5 min de lecture
La berline compacte de DS Automobiles signe son retour dans les points de vente. Modernisée à tout point de vue, elle aspire à prendre la tête d'un segment disputé par les concurrentes allemandes. La version hybride rechargeable E-Tense sera un atout fort.
La DS4 s'appuie sur la troisième génération de plateforme EMP2 de Stellantis.

Avec près de 38 000 immatriculations au cumul des huit premiers mois de l'exercice 2021, le segment des véhicules premium affiche l'un des meilleurs rebonds en comparaison aux chiffres de 2020. Les statistiques font état d'une hausse de 18,3 %. Un contexte relativement favorable au prochain démarrage commercial de la DS4 nouvelle du nom.

 

Très attendue depuis la mise à l'arrêt de la précédente génération, la berline compacte premium aux allures de C-SUV a pour mission d'"ouvrir un nouveau chapitre pour DS Automobiles", annonçait dès décembre dernier Béatrice Boucher, la directrice de la marque. Une ère technologique moderne avec l'inauguration de la troisième génération de la plateforme EMP2 de Stellantis dont 70 % des composants ont été retravaillés ou intégrés en exclusivité pour gagner en rigidité, en légèreté et conférer une silhouette plus attrayante en fin de projet.

 

En effet, à la demande des équipes stylistiques, par exemple, le capot a été abaissé et allongé, tandis que le plancher arrière a aussi été descendu pour permettre le dessin d'un toit fuyant sans perdre en habitabilité pour les passagers. Des coups de crayons qui profitent par ailleurs à l'aérodynamisme général puisque la DS4 affiche 0,67 de CX environ.

 

55 km en tout électrique

 

Le pédalier, le groupe de climatisation, la ligne d'échappement ou encore les triangles de suspension figurent sur la liste des éléments ayant subi une cure de régime. En moyenne, leur poids respectif a diminué de 10 à 15 % selon les ingénieurs. Un fait qui participe aux qualités de routière de la DS4. Sur voie rapide comme sur les routes de campagne tortueuses, la française affiche une tenue de route qui se situe dans le haut du panier. Elle est aidée en cela du système de caméra qui analyse la qualité de la chaussée pour ajuster la fermeté des suspensions de sorte à maintenir un niveau de prestation linéaire en toutes situations.

 

Nous attirons majoritairement des professions libérales et les finitions de milieu et de haut de gamme devraient leur convenir Jacques-Edouard Daubresse, directeur France de DS Automobiles

 

Derrière la façade bien plus statutaire que celle de la précédente génération, la DS4 propose deux types de motorisation, l'une thermique et l'autre hybride. En attendant de voir la marque basculer dans le tout électrique en 2024, DS Automobiles dote la dernière venue au catalogue du bloc quatre cylindres essence dans les versions PureTech 130 et PureTech 180. Cette dernière configuration peut se coupler à un moteur électrique développant 110 chevaux et une batterie de 12,4 kWh pour proposer une version E-Tense, soit une hybride rechargeable capable de parcourir 55 km en mode zéro émission (1h40 de temps de charge sur une Wallbox). En dépit de la chute progressive des véhicules diesel, DS4 comptera sur un moteur BlueHDi 130. Selon les données du constructeur, les cycles mixte WLTP font état d'une consommation allant de 4,8 l/100 km pour le diesel à 5,9l/100 km pour l'essence, tandis que les émissions s'échelonnent entre 125 et 135 g/km. En version E-Tense, la DS4 tombe à 1,3l/100 km et 29 g de CO2/km.

 

Une répartition équilibrée des clients  

 

Des prestations honorables face à la concurrence. DS4 nourrit donc de grandes ambitions. La voiture entend chasser sur les terres des berlines du segment C et des C-SUV avec pour objectif à moyen terme de ravir le titre de véhicule le plus vendu de la catégorie, reléguant les références allemandes au second plan. A en croire les statistiques commerciales de la DS4 La Première, la version de pré-lancement, Jacques-Edouard Daubresse, le directeur France de DS Automobiles, estime que la performance depuis le mois de mars laisse penser que la voiture sera aussi capable de renouveler les clients que d'en attirer de nouveaux. La DS4 veut prendre l'aspiration de la DS7 qui a réussi ce tour de force depuis son introduction dans les showrooms. Si la direction de la marque ne communique aucun chiffre, le patron du marché hexagonal confie tabler sur une répartition pratiquement égale entre les clients particuliers et professionnels. "Nous attirons majoritairement des professions libérales et les finitions de milieu et de haut de gamme devraient leur convenir", anticipe-t-il.

 

DS4 ne dispose pas de finition Business. La structure de gamme se compose de trois axes, à savoir DS4, DS4 Cross et DS4 Performance Line. Chacune de ces branches bénéficiant de plusieurs niveaux de finition. Il y en a quatre pour la DS4 (Bastille, Bastille +, Trocadero et Rivoli, en plus de l'édition limitée de lancement La Première), deux pour la DS4 Cross (CROSS TROCADERO et CROSS RIVOLI) et autant pour la DS4 Performance Line (Performance Line et Performance Line +). De cette manière, la berline compacte de 4,40 m propose une grille tarifaire qui s'étend de 29 200 à 51 500 euros avec un prix moyen de 39 300 euros.

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