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Les ventes hexagonales contrariées par le calendrier

Publié le 2 mai 2017

Par Romain Baly
2 min de lecture
En totalisant un peu moins de 172000 immatriculations, le marché français des véhicules neufs recule de 6% en avril. Ceci étant, à nombre de jours ouvrables comparable il reste orienté à la hausse avec +3,9 %.
En totalisant un peu moins de 172000 immatriculations, le marché français des véhicules neufs recule de 6% en avril. Ceci étant, à nombre de jours ouvrables comparable il reste orienté à la hausse avec +3,9 %.

 

Est-ce le contrecoup du fameux redoux printanier ? Toujours est-il que les ventes de véhicules particulières neuves ont subi un important coup de froid le mois dernier en France. Après avoir progressé de 7% en mars (226145 unités), celles-ci ont reculé de 6% en avril et en données brutes, à hauteur de 171879 unités, selon les derniers chiffres du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). A nombre de jours ouvrables comparable (19 en avril 2017 contre 21 en avril 2016), le marché reste toutefois en croissance de 3,9%.

 

Sur les quatre premiers mois de l'année, le marché tricolore reste bénéficiaire puisque, en totalisant 712933 immatriculations, celui-ci gagne deux points sur un an. A noter qu'en avril et ce pour le quatrième mois consécutif, les ventes de modèles Diesel sont une nouvelle fois passées sous la barre des 50%, avec 48% des immatriculations globales, soit précisément leur moyenne sur l'ensemble de l'exercice 2017.

 

Côté constructeurs, la mauvaise dynamique mensuelle a davantage impacté les acteurs tricolores que leurs homologues étrangers. Pendant que les premiers affichaient une perte globale évaluée à 6,9%, les seconds limitaient leur chute à cinq points. Hors DS (-42,3% !), Renault s'avère être le grand perdant de ce début de printemps avec des volumes en baisse de 9,3% (32423 unités), contre une perte de 2,2% pour Peugeot qui domine en outre le segment des ventes à particuliers grâce notamment aux bonnes performances des nouveaux 2008 et 3008.

 

Premier importateur dans l'Hexagone, Volkswagen n'en finit plus de reculer. De l'ordre de 8,5% à l'échelle du groupe, la baisse des ventes s'élève à 15,1% pour la seule marque éponyme, qui accuse, après quatre mois, un retard de 4,2%, alors que sa part de marché s'est réduite de huit dixièmes sur cette période (6,32 à ce jour). Plus étonnante s'avère être la méforme des représentants Premium. Ainsi, tous sans exception présentent des résultats négatifs, dont certains de façon très sensible tel BMW, qui voit ses ventes s'effriter de 13,7%.

 

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