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Le réveil de l’Allemagne

Publié le 21 janvier 2005

Par Tanguy Merrien
2 min de lecture
Les immatriculations en Europe de l'Ouest devraient reculer en 2005, malgré le réveil des locomotives françaises et allemandes. Le cabinet d'analyse et de prévisions Polk ne s'attend pas à ce que le marché 2005 confirme les espérances laissées par 2004 à l'ensemble des pays...
Les immatriculations en Europe de l'Ouest devraient reculer en 2005, malgré le réveil des locomotives françaises et allemandes. Le cabinet d'analyse et de prévisions Polk ne s'attend pas à ce que le marché 2005 confirme les espérances laissées par 2004 à l'ensemble des pays...

...d'Europe de l'Ouest (17). Malgré un exercice clôturé à la hausse, en progression de 2,2 %, à 14 544 541 immatriculations, le marché automobile ouest européen devrait, selon les analyses de Polk, perdre près de 200 000 immatriculations et reculer de 1,1 %, à 14 384 000 unités. En effet, les locomotives européennes de 2004, l'Espagne (+ 9,7 %), la Belgique (+ 5,7 %) ou encore la Grèce (+ 12,6 %), devraient connaître une année 2005 très contrastée et verraient ainsi leur marché reculer respectivement de - 4,4 %, - 2 % et - 7,9 %. Un marché européen en retrait où Polk s'attend également à voir les ventes de véhicules neufs britanniques souffrir assez nettement (- 5,5 %, à 2,42 millions d'unités). Les bonnes surprises pourraient, en revanche, venir des marchés allemands et français qui poursuivraient leurs progressions entrevues l'an passé. Les immatriculations allemandes devraient ainsi grimper à 3,3 millions unités (+ 1 % contre 0,9 % en 2004), tandis que le marché français progresserait de 2,3 % en 2005, à 2,06 millions d'unités. Les meilleures prévisions pour le marché hexagonal recensées jusqu'ici… Polk estime d'ailleurs que "l'axe Paris-Berlin sera à nouveau le vecteur de la croissance automobile en Europe de l'Ouest dès 2006". Une hypothèse cependant contrariée par une étude menée par l'Observatoire de l'Automobile de Cetelem sur les intentions des consommateurs européens. En effet, selon celle-ci, seulement 17 % des Français auraient l'intention d'acquérir un véhicule neuf, contre 22 % un an plutôt. Un taux bien en deçà des Britanniques, lesquels devraient être 27 % (contre 23 % en 2004) à acheter un VN en 2005. Les intentions d'achat de véhicules neufs en 2005 n'atteignent ainsi en moyenne que 13 %, contre 17 % l'année précédente, l'étude soulignant ainsi l'attentisme et la prudence affichés par la plupart des consommateurs européens cette année.

T.M.

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