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Constructeurs

Taxe au kilomètre pour les véhicules électriques : l'Australie franchit le pas

Publié le 26 novembre 2020

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Pour compenser la baisse des recettes fiscales des produits pétroliers, deux États australiens ont décidé d'appliquer une taxe au kilomètre pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables.
La ville de Melbourne, dans l'Etat de Victoria, en Australie, va appliquer une taxe au kilomètre pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables au 1er juillet 2021.

 

Comment les Etats vont-ils s’y prendre pour compenser la baisse des recettes fiscales pétrolière avec la montée en puissance des immatriculations de véhicules électriques ? Visiblement, l’Australie a trouvé une solution à laquelle d’autres pays pensent déjà tout bas. Deux Etats sur sept, l’Australie Méridionale et Victoria, ont décidé d’appliquer une taxe au kilomètre spécifique aux véhicules électriques, à compter du 1er juillet 2021. Un véhicule électrique devra payer 2,5 centimes de dollar australien par km, soit 1,5 centime d’euro, et 2 centimes de dollar australien par kilomètre pour les hybrides rechargeables, soit 1,2 centime d’euro.

 

Ainsi, un automobiliste roulant en voiture électrique et parcourant 15 000 km/an devra s’acquitter d’un impôt annuel de 231 euros. Au regard du nombre de véhicules électriques et hybrides rechargeable circulant sur les routes de Victoria, cet Etat prévoit de récolter 30 millions de dollars australiens, soit près de 18,5 millions d’euros par an.

 

En France, le gouvernement n’en est pas encore à ce stade puisque la taxe sur les produits pétroliers (TICPE) n’a eu de cesse de progresser par la montée en puissance de la composante carbone (qui avait créé le mouvement des Gilets jaunes en décembre 2018) et par la poursuite de la convergence de la fiscalité entre le gazole et l’essence.

 

Ainsi, les montants de la TICPE récoltés étaient de 26,6 milliards d’euros en 2016, puis 34,5 milliards en 2017, 35,2 milliards en 2018. Le parc des véhicules électriques et PHEV dépasse tout juste les 300 000 véhicules particuliers et utilitaires contre un parc de véhicules thermiques de 38,2 millions d'unités.

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