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Constructeurs

Stellantis : Trémery-Metz à l'heure de l'électrification

Publié le 4 juillet 2022

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
La révolution électrique se passe également dans les usines. Le pôle Stellantis de Trémery-Metz (57) illustre les changements en cours mais aussi la volonté du constructeur de mieux maîtriser la chaîne de valeur que fait naître la voiture électrique.
Trémery (57), longtemps plus grand site de production de blocs Diesel, passe aujourd'hui aux moteurs électriques.

L'automobile entame une nouvelle vie, notamment avec l'électrification, est les investissements sont colossaux. Stellantis y prend toute sa part et la partie industrielle n'est pas oubliée. En quatre ans, le constructeur a investi 2 milliards d'euros dans ses usines françaises, dont 750 millions depuis 2021 et la création du groupe aux 14 marques.

 

Le pôle de Trémery-Metz (57) symbolise, après les annonces de 2019, ce changement d'ère en se réinventant, passant des moteurs thermiques aux électriques, où en produisant de nouvelles boîtes électrifiées. Ces sites illustrent aussi la volonté du constructeur de mieux maîtriser la nouvelle chaine de valeurs que fait naître la voiture électrique.

 

"Trémery-Metz est un parfait exemple de notre transformation industrielle, en France et sur l’ensemble de nos sites dans le monde", a déclaré Carlos Tavares, directeur général de Stellantis lors d'une visite du site. "Nous avons créé une nouvelle chaîne de valeur mondiale avec des partenaires de confiance, y compris cinq gigafactories, pour soutenir notre stratégie globale dans le domaine des batteries pour les véhicules électriques et atteindre les objectifs de notre Plan Dare Forward 2030."

 

 

Les deux coentreprises misent en place, e-Motors avec Nidec Leroy-Sommer pour les moteurs électriques et e-Transmissions avec Punch Powertrain pour les boîtes électrifiées, vont bientôt donner leur premier fruit.

 

D'ici la fin de l'année 2022, un modèle du groupe Stellantis sera propulsé par le M3, un moteur électrique de 115 kW, fonctionnant en 400 volts. La ligne de production à Trémery a reçu pour cela un investissement de 93 millions d'euros et aura, en 2024, une capacité d'assemblage d'un million de moteurs par an. Une production que la coentreprise veut aussi vendre à d'autres constructeurs que Stellantis.

 

A lire aussi : Le véhicule électrique accélère le transfert de la chaîne de valeur chez les constructeurs

 

Quant à la coentreprise e-Transmissions, l'investissement a été de 57 millions d'euros sur le site de Metz pour bientôt sortir une boîte double embrayage électrifiée (e-DCT). La cadence de fabrication devrait atteindre 600 000 boîtes par an d'ici 2024.

 

Techniquement, cette e-DCT sera proposée avec deux niveaux d'électrification (48 et 230 volts) et une première mouture, en 48 volts, sera lancée en 2023 en même temps qu'un bloc 1.2 PureTech revu et corrigé. Stellantis affirme qu'avec ce nouveau groupe motopropulseur la consommation et les émissions de CO2 vont baisser de 20 %.

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