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Constructeurs

Skoda Superb : en attendant l'hybride

Publié le 17 septembre 2019

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
A l'occasion de son restylage de milieu de cycle, la Skoda Superb s'offre presque une nouvelle vie avec l'arrivée de la Scout mais surtout, à partir de janvier 2020, d'une version hybride rechargeable.
La Superb Combi Scout devrait représenter 10 % des ventes du modèle en France.

Ils semblent bien loin les 2 522 exemplaires de la Superb vendus entre 1934 et 1949. Depuis, le monde a changé, Skoda également et, logiquement, la berline tchèque aussi. Depuis son retour en 2001, la Superb a été écoulée à près de 1,3 million d'unités à travers le monde dont plus de 138 500 l'année dernière (46 % de berlines et 54 % de Combi). La tendance est toutefois à la baisse, comme le premier semestre 2019 le confirme (56 800 unités, -23,3 %), et Skoda veut l'inverser.

De prime abord le facelift de la Superb peut paraître léger, notamment avec quelques retouches extérieures, mais il n'en est rien. L'équipement est encore plus riche avec les Matrix LED ou la recharge par induction mais la berline tchèque, toujours fabriquée à Kvasiny, gagne surtout une version hybride rechargeable et même une baroudeuse avec l'arrivée de la Scout.

10 % des ventes en PHEV

 

Premier modèle IV, le label électrique Skoda, la Superb PHEV sera rapidement entourée par 9 autres modèles électrifiés. D'ici 2025, la marque vise même 25 % des ventes avec ces modèles. L'enjeu est donc important. La berline IV s'appuie sur la technologie VW en reprenant le groupe motopropulseur PHEV de la dernière Passat qui offre une puissance combinée de 218 ch et une autonomie 100 % électrique de 55 km en cycle WLTP.

Un nouvel argument de poids dans l'univers des professionnels qui trustent déjà 85 % des ventes. Cette version IV pourrait représenter, en 2020, 10 % des immatriculations françaises du modèle grâce à une vraie gamme et non un simple modèle comme l'a fait VW avec la Passat GTE. Cela étant, le mix restera largement dominé par les blocs Diesel (80 %), dont le tout nouveau 2.0 TDi Evo Euro 6d, et les finitions Business et Style (30 %). Le 1.6 TDi 120 sera un autre atout sur ce canal de grands rouleurs. Quant à l'offre essence (10 % des ventes attendues), elle débute avec la 1.5 TSi 150 ACT.

Des ambitions mesurées en France

 

Même s'il aura fallu attendre la troisième génération, la Superb Scout reprend la recette bien connue du break baroudeur déjà appliquée, avec succès, à l'Octavia mais aussi aux SUV de la gamme. Skoda France estime que cette variante devrait tangenter les 10 % du mix bien qu'elle soit seulement disponible avec les motorisations les plus hautes (2.0 TDi 190 DSG7 et 2.0 TSi 272 DSG7). Comme de coutume, la Scout dispose des quatre roues motrices, d'une suspension réhaussée de 15 mm, d'un habillage extérieur et intérieur spécifique avec, par exemple, une sellerie en Alcantara.

Ainsi armée, la Superb débute un nouveau cycle prometteur sur un marché des berlines familiales toutefois malmené par la montée en puissance des SUV. Une situation qui explique sans doute les ambitions mesurées de la filiale française. En effet, elle vise 2 000 unités en 2020 alors que le modèle avait enregistré 3 405 livraisons en 2018 et déjà 1 507 au premier semestre 2019. Peut-être un échange de bons procédés avec la maison-mère pour avoir un plus gros volume de Karoq et de Kamiq, indispensables à la croissance de la marque sur le marché français.

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