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Constructeurs

Mercedes-Benz Classe C : le diesel n'est pas mort

Publié le 27 septembre 2021

Par Christophe Bourgeois
4 min de lecture
La sixième génération du modèle iconique de Mercedes-Benz arrive dans les concessions avec au programme des équipements inaugurés par la récente Classe S et une offre diesel qui représente toujours 80 % des ventes.
La Classe C est le troisième modèle de Mercedes-Benz le plus vendu en France. ©Adrien Cortesi

Pendant très longtemps, la Classe C, appelée à son lancement, en 1982, Mercedes-Benz 190 Type W 201, a été le modèle le plus vendu du constructeur allemand. Depuis près de 40 ans, cette berline familiale et sa déclinaison break se sont écoulées à plus de 10,5 millions d’exemplaires à travers le monde. Autres temps, autres mœurs, ce n’est plus aujourd’hui la reine des immatriculations chez Mercedes‑Benz, du moins en France.

 

Pour autant, bien que supplantée par la Classe A, résultat de la volonté de la marque de s’implanter sur les segments inférieurs, elle reste un véhicule important ; avec 2 307 immatriculations au premier semestre, dont 70 % l’ont été sur le marché BtoB, la Classe C est le troisième modèle de Mercedes-Benz le plus vendu en France.

 

Une mini Classe S

 

Pour cette sixième génération, la W 206, qui a pris 6 cm en longueur et 2,5 cm en empattement au profit des passagers arrière, l’ambition du constructeur a été de faire une "mini" Classe S. Mercedes-Benz a, en effet, pioché dans la dotation de la berline de luxe une bonne partie des technologies inaugurées par cette dernière. À commencer par son écran central, implanté verticalement et accueillant la deuxième génération du système multimédia MBUX, faisant ici la part belle aux mises à jour sans fil over-the-air.

 

 

Elle intègre également un lecteur d’empreintes digitales ou des projecteurs à LED qui éclairent jusqu’à 600 m. Ces derniers disposent aussi d’une fonction qui permet de projeter des lignes lumineuses sur la chaussée comme lignes de guidage. Si cette fonction n’est pas encore homologuée en France, Mercedes-Benz promet qu’elle le sera prochainement. Enfin, dans cette liste non exhaustive, la voiture peut également recevoir des roues directrices arrière et un amortissement adaptatif, intégrés dans le Pack Dynamique, facturé 2 100 euros.

 

Une large offre de motorisations

 

Au lancement, la gamme accueille deux motorisations : 200 et 220d et une BVA9. La première est le 4 cylindres essence de 204 ch (300 Nm) ; elle est soutenue par une microhybridation de 48 V et affiche des émissions de CO2 de 143 à 163 g/km. Côté diesel, qui représente 80 % des ventes sur l’ancienne génération, le 220d de 200 ch (440 Nm) reçoit également l’aide d’une microhybridation, ce qui lui permet de baisser ses émissions (à partir de 134 g/km).

 

Mais la gamme ne s’arrêtera pas là, une version diesel de 163 ch sera disponible dans les mois à venir, tout comme l’hybride rechargeable. Si la 350de, hybride rechargeable diesel, une spécificité de la marque allemande que l’on trouve, par exemple, sur le GLE, n’est pas encore confirmée pour le marché français, son pendant essence, la 300e, sera, lui, bien prévu prochainement. Le constructeur annonce ici une autonomie jusqu’à 100 km. L’année dernière, le PHEV couvrait 15 % du mix des ventes de la W 205.

 

La gamme est composée de trois finitions, Avantgarde, AMG Line et Business Line avec une fourchette de prix de 49 550 à 55 900 euros pour la berline, ce à quoi, il faut ajouter 1 500 euros pour le break qui intègre notamment en plus les barres de toit ou le hayon électrique. L’année prochaine, la Classe C sera déclinée en coupé et en cabriolet.

 

 

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