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Constructeurs

Lexus NX : l'atout de l'hybridation rechargeable

Publié le 4 novembre 2022

Par Christophe Bourgeois
4 min de lecture
La deuxième génération du NX est très importante pour Lexus. Et ce, pour deux raisons. C’est, en effet, le modèle le plus vendu par le constructeur en Europe, mais c'est aussi le premier hybride rechargeable de la marque japonaise.
Cette nouvelle génération de Nexus NX intègre une hybridation rechargeable.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, avant l’ar­rivée de cette deuxième génération du NX, Lexus ne proposait pas d’hybridation rechargeable dans sa gamme. D’ailleurs, la maison mère, Toyota, n’était guère plus avancée sur ce sujet avant la venue relativement récente du RAV4 PHEV dont le NX 450h+ re­prend toute la machinerie.

 

Il dispose, en effet, d’un 4 cylindres essence 2.5 à double injection à cycle Atkinson déve­loppant 185 ch, marié avec un bloc élec­trique avant de 182 ch, qui est lui‑même secondé par un moteur à l’arrière de 54 ch. Au total, la puissance globale est de 309 ch.

 

76 km d'autonomie

 

Pour alimenter ses deux mo­teurs électriques, le NX 450h+, qui est de facto une traction intégrale, dispose d’une batterie d’une belle capacité de 18,1 kWh qui permet de rouler, selon le constructeur, jusqu’à 76 km en cycle mixte, voire 98 km en cycle urbain. La transition d’un mode à l’autre se fait dans une très grande douceur. À part le témoin sur la planche de bord qui indique que les moteurs électriques se sont réveillés, le conducteur ne s’aper­cevra de rien.

 

Car à l’intérieur de ce modèle, tout n’est que douceur, confort et volupté. Une sensation renforcée par la planche de bord, au design très élé­gant et particulièrement haut de gamme avec un bel écran, l’un des plus grands de son segment. À noter que Lexus a enfin abandonné son pad, qui permet­tait de contrôler les fonctions du sys­tème, au profit d’un écran tactile bien plus pratique et surtout plus adapté à la conduite, qui se doit d’être placide pour apprécier pleinement toutes les qualités de la voiture.

 

Un intérieur profondément revu avec un écran tactile.

 

Car le NX n’aime pas être brusqué. Certes, il ne réservera aucune mauvaise surprise, mais son train avant, qui n’est pas des plus dynamiques, n’incite pas à la sportivité malgré une direction très informative.

 

Ambitions importantes

 

Une fois la batterie déchargée, le Lexus ne brille pas forcément par sa sobriété. Du moins sur l’autoroute. Lors de notre essai, il a, en effet, réclamé pas loin de 8 l/100 km, ce qui est au moins un litre de plus que le Toyota RAV4. Il est vrai que le Lexus, avec ses 2 t, n’est pas par­ticulièrement léger. Mais, paradoxale­ment, il s’est montré moins gourmand sur un parcours urbain, même les bat­teries à plat. L’ordinateur n’affichait que 6,2 l/100 km, un très bon résultat.

 

L'autonomie en mode 100 % électrique est de 76 km.

 

Mis sur le marché à l’automne 2021, le NX devrait s'écouler à 3 000 exemplaires dont 2 500 PHEV, selon les prévisions de Lexus. Ce qui re­présentera 38 % des ventes au sein de la marque. Une ambition assez impor­tante, car en 2019, ce modèle avait été écoulé à 2 382 unités. Outre cette nou­velle technologie, le NX reste également disponible dans une version hybride non rechargeable, appelée 350h, et livrable en deux ou quatre roues motrices.

 

A lire aussi : Le Toyota RAV4 devient hybride rechargeable

 

Comme d’habitude, sur les premiers mois de lancement, les finitions haut de gamme couvrent 60 % des ventes du modèle, mais malheureusement, la version Pack Business n’est pas disponible sur l’hybride rechargeable. Avec cette nou­velle génération du NX, Lexus continue d'être une alternative très crédible à la concurrence allemande.

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