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Constructeurs

Les Français confirment leur intérêt pour l'achat d'un véhicule électrifié

Publié le 12 juin 2020

Par Catherine Leroy
3 min de lecture
Selon l'enquête réalisée par Nova Consulting, les Français sont réceptifs au dispositif d'aide à l'achat de véhicules dits propres. Malgré leur tarif plus élevé, l'engouement se confirme pour les véhicules électriques et hybrides.
Les Français confirment leur intérêt pour les véhicules électrifiés, selon une récente enquête réalisée par Nova Consulting.

 

Les Français réagissent favorablement aux mesures gouvernementales de relance du secteur automobile. Prime à la conversion revisitée, bonus plus larges et plus généreux, il semblerait que ces aides fassent mouche auprès des acheteurs automobiles. Pour autant, le secteur n’est pas encore sorti du tunnel, comme le montrent les résultats du nouveau baromètre publié par la société Nova Consulting. Depuis le 23 mars, la société de conseil mesure l’impact de la crise sur le moral des Français auprès d’un échantillon de 1 800 consommateurs, notamment dans le secteur de l’automobile. Cette dernière vague d’enquête s’est déroulée le dernier week-end du mai 2020, soit quelques jours après les annonces d’Emmanuel Macron pour relancer la consommation automobile.

 

Les résultats sont encourageants. L’anxiété des consommateurs automobiles diminue pour passer de 53 % à la fin du mois de mars à 41 % à la fin du mois de mai et 27 % des intentionnistes envisagent de diminuer leur intention d’achat contre 40 % à la sortie de la période de confinement. "L’anxiété des Français a bel et bien diminué mais elle reste pour autant très élevée. L’automobile reste l’un des secteurs les plus impactés par cette crise avec des secteurs comme celui des produits high-tech, des spectacles, des crédits à la consommation et de la restauration", précise Nicolas Harlé, directeur général de Nova Consulting.

 

Quel impact du plan de relance automobile ?

 

Si les annonces gouvernementales n’ont pas eu d’impacts significatifs sur le moral des Français, 81 % des personnes interrogées ont cependant connaissance des décisions concernant le bonus automobile et la prime à la conversion. Mais parmi elles, seuls 72% déclarent avoir compris l’ensemble des modalités pour les obtenir. "Cela signifie aussi qu’un tiers des Français n’ont pas compris les nouveaux dispositifs et pourraient être déçus si jamais ils n’y avaient pas droit", poursuit Nicolas Harlé. Pour les autres, la bonne nouvelle est que la prime à la conversion étendue aura un impact sur leur délai d’achat d’un véhicule à 43%. 52 % pense que la mesure est bonne, qu’ils soient concernés au non par la prime.

 

 

Alors que pendant le confinement, près de la moitié des Français pensaient devoir repousser pendant prés d’un an, l’achat d’un véhicule, ils ne sont plus que 39 % à le déclarer. "C’est une bonne nouvelle, remarque Nicolas Harlé. Les primes vont permettre sans doute de sauver en partie les volumes de vente puisqu’elle a fait changer d’avis des consommateurs, mais sans doute pas le marché dans sa globalité. Décider les 39 % d’intentionnistes dépendra sans doute de facteurs externes comme par exemple le niveau de chômage."

 

L’intérêt se confirme pour les véhicules dits propres

 

Peu de changement sur l’intérêt porté aux véhicules électrifiés. 60 % des personnes interrogées pourraient se tourner vers des véhicules hybrides (32 % vers l’hybride et 28 % vers l’hybride rechargeable), 16 % vers l’électrique. Un niveau presque similaire aux réponses apportées par les répondants lors de l’enquête effectuée la semaine du 24 avril 2020. L’intérêt pour le diesel semble cependant se renforcer (de 8% à 11 % des répondants entre le 24 avril et le 29 mai), tout comme pour l’essence (de 7% à 10%).

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