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Constructeurs

Le diesel toujours en disgrâce

Publié le 3 juin 2019

Par Alice Thuot
3 min de lecture
Le mois de mai 2019 est venu confirmer l’inexorable chute des ventes de véhicules particuliers neufs diesel en France. Avec un volume en recul de plus de 11 %, ce carburant a représenté 35,5 % des immatriculations totales.
Le mois de mai 2019 est venu confirmer l’inexorable chute des ventes de véhicules particuliers neufs diesel en France. Avec un volume en recul de plus de 11 %, ce carburant a représenté 35,5 % des immatriculations totales.

 

Mai n’aura pas épargné le diesel, dont les immatriculations chutent de mois en mois. Sur cette période, ce sont 66 882 véhicules particuliers neufs carburant au diesel qui ont été immatriculés, soit un volume en repli de 11,2 %. Très rares ont été les marques a avoir vu leurs immatriculations diesel évoluer positivement par rapport à mai 2018 et parmi elles, celles qui, logiquement, ont enregistré de bons taux de croissance, tous carburants confondus.

 

C’est le cas, à titre d’exemple, de Citroën, avec une hausse de 26,1 % de ses ventes de diesel, de BMW (+14,5 %), de Hyundai (+39,5 %) ou encore de Skoda et Seat avec respectivement +1,2 % et +33,1 %. A l’inverse, nombreux ont été les constructeurs dont la part de diesel dans les immatriculations totales a connu un recul à deux chiffres. Au global, la part du carburant est tombée à 35,5 % des immatriculations totales en mai. Sur les cinq premiers mois de l’année, la part du diesel a reculé de 15 % pour concerner 34,4 % des livraisons. 

 

Ce recul a évidemment profité à l’essence, avec une pénétration de près de 58 % en mai 2019, soit près de 111 900 VP neufs vendus carburant au sans plomb. Ce volume s’est ainsi accru de 8 % par rapport à la même période 2018. A quelques exceptions près, toutes les marques ont bénéficié d’une hausse de leurs immatriculations en essence, même les plus dieselisées d’entre elles, à l’instar de Volvo avec + 47,4 %, Jeep (+9,2 %),  BMW (+13,6 %) ou encore Renault (+13,8 %). De janvier à mai, la part de l’essence s’est accrue de 9,2 % pour concerner 58,7 % du total.

 

 

5,3 % de part de marché pour l’hybride

 

 

Moins de diesel signifie aussi peut être plus de place à l’alternatif. En mai, la part de l’hybride dans les immatriculations totales a atteint 5,3 % soit un peu plus de 10 200 unités, un volume en hausse de 22,8 % par rapport au même mois en 2018. Toyota et Lexus sont bien sur restés les champions en la matière avec respectivement 63,4 % et 100 % de leurs immatriculations en hybrides, soit 5 605 et 573 unités. A noter également les bonnes performances de l'hybridation chez Suzuki, avec une part d'immatriculations de 26,5 %, chez Mitsubishi (44,6 %) ou encore chez Honda (près de 40 %). Depuis le début de l’année, cette alternative a concerné 5 % des mises à la route totales de VP neufs, un volume en progression de 10,8 %

 

 

En mai, l’électrique s’est octroyé 1,4 % de part de marché avec 2 736 unités, soit un volume en hausse de 35,6 %. La pénétration la plus haute est logiquement revenue à Tesla avec 413 modèles vendus. Suivent Smart à 14,4 %, Jaguar à 12,7 %, Nissan à 5,6 % et, pour fermer le Top 5, Hyundai, à 5 %. Au global, les hybrides et électriques ont représenté 6,67 % des immatriculations totales.

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