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Constructeurs

Hyundai i20 : nouveau départ

Publié le 19 octobre 2020

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Totalement renouvelée, la Hyundai i20 revient dans la course. A l'hybridation légère 48V, elle ajoute plus de personnalité et un équipement sans faille. De quoi améliorer ses positions en attendant le renfort d'un nouveau modèle sur ce segment B.
A fin septembre 2020, Hyundai France a immatriculé 4 828 i20 (-24,6 %)

 

Rarement dans l'histoire de Hyundai, une année aura été aussi riche en nouveautés. Après la toute nouvelle citadine i10, le facelift du Kona et la production de sa variante électrique en République tchèque, le constructeur coréen va encore tirer un feu d'artifice d'ici la fin de l'année. Depuis septembre, la toute nouvelle i20 est dans les concessions, préparant le terrain aux i30 et Santa Fe faceliftés, avant que n'arrive une nouvelle génération du Tucson.

 

Cerise sur le gâteau, Hyundai va dévoiler, avant la fin de l'année, le premier modèle Ioniq, sa marque dédiée à l'électrique. Ce sera un SUV que préfigurait le Concept 45 aperçu au salon de Francfort en 2019. Commercialement, cette richesse sera un atout dans les mois à venir, mais a également permis à Hyundai France de limiter la casse jusqu'ici. En effet, sur un marché VP affichant une baisse de 28,9 % à fin septembre, la marque ne recule que de 11,2 % et atteint ainsi une part de marché de 2,2 % avec 25 818 immatriculations. L'arrivée de l'i20 cuvée 2020 va permettre d'entretenir cette performance.

 

Une riche dotation

 

Toujours fabriquée à Izmit, en Turquie, cette troisième génération de la citadine repose sur une nouvelle plateforme et se convertit à l'hybridation légère avec un système 48V. Bien qu'un 4 cylindres classique (1.2l de 84 ch) reste au catalogue, la grande majorité des 8 000 à 10 000 ventes annuelles du modèle seront réalisées avec le trois cylindres 1.0 T-GDi 100 hybrid 48V. L'électrification de ce petit bloc lui permet d'être plus efficace avec, en boîte mécanique, une consommation moyenne annoncée comprise entre 5 et 5,4 litres aux 100 km, soit des émissions allant de 113 à 123 g/km. Avec la boîte DCT à double embrayage ces valeurs grippent légèrement, de 5,1 à 5,6 l et de 115 à 128 g/km.

 

L'agrément est au rendez-vous et peut offrir des sensations différentes grâce à trois modes de conduite (Eco, Confort, Sport) qui prennent également vie sur l'instrumentation centrale totalement numérique. Parmi les autres atouts de cette nouvelle i20, il y a le style, plus fort, mais surtout l'habitacle et la dotation en équipements qui seront des arguments de poids. Du régulateur de vitesse adaptatif au freinage d'urgence en passant par la surveillance de l'environnement immédiat, la liste des Adas n'a rien à envier à un segment supérieur. La connectivité n'est pas en reste et se trouve centralisée sur un large écran de 10,25 pouces en haut de la console centrale.

 

En attendant un B-SUV

 

Ainsi armée, la nouvelle i20 aura toujours pour principale mission de séduire les particuliers. Cela étant, Hyundai France veut toutefois améliorer sa performance en B-to-B en passant de 6 % aujourd'hui à 8 % des ventes. Le Tucson reste LE modèle B-to-B de la marque avec 40 % des ventes sur ce canal, mais la donne évolue toutefois avec l'électrification du marché. Jusqu'ici cantonné aux professions libérales ou petites sociétés, Hyundai, grâce à ses produits électriques, commence à percer dans des flottes plus importantes.

 

Ainsi, le Kona électrique et les modèles à hydrogène ont ouvert des portes qui permettent de considérer le reste de la gamme, même si Hyundai est conscient de ne pas pouvoir suivre les conditions de certains constructeurs, notamment sur le segment B. Une nouvelle offre sur ce segment, un petit SUV attendue pour 2021, devrait toutefois permettre d'améliorer les choses. Plus globalement, la montée en puissance électrique de Hyundai devrait l'aider à viser plus haut que les 16 % actuels dans la sphère professionnelle.

 

 

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