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Constructeurs

Ford Kuga FHEV : seconde dose hybride

Publié le 26 mai 2021

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Tout juste un an après son lancement, Ford élargit l’offre technologique sur le Kuga en proposant une version full hybrid. Un atout supplémentaire pour ce SUV compact, dont la gamme illustre parfaitement le tournant électrique pris par le constructeur américain.
Le Ford Kuga FHEV sera disponible en Flexifuel E85 d’ici fin 2021.

 

En Europe, il n’y aura plus de véhicules particuliers Ford à moteur thermique en 2030. D’ici là, en 2026, l’ensemble de la gamme sera électrifié. La marque américaine a bel et bien pris le tournant de la neu­tralité carbone et elle a prévu pour cela une enveloppe globale de 22 milliards de dollars d’ici 2025. Une volonté qui se traduit avec le Kuga. Après les variantes essence et diesel mais aussi MHEV, hy­bride léger et hybride rechargeable, PHEV, le SUV compact est disponible en FHEV, c’est‑à‑dire full hybrid, à l’image de la technologie de Toyota.

 

D’ailleurs, le système embarqué dans ce Kuga FHEV est très proche de celui du japonais, car les deux constructeurs en partagent cer­tains brevets. La Mondeo, qui tirera sa révérence en mars 2022, est restée bien seule à utiliser cette technologie, mais dès le second semestre, les Galaxy et S‑Max vont venir étoffer les rangs des modèles full hybrid dans la gamme Ford.

 

A partir de 125 g/km de co2

 

Lancé en mars 2021, ce Kuga FHEV propose un groupe motopropulseur mariant un bloc essence atmosphé­rique de 2,5 l de cylindrée développant 152 ch, fonctionnant en cycle Atkinson, et une machine électrique d’une puis­sance équivalente à 125 ch. Le tout marchant de concert avec une batterie de 1,1 kWh. La propulsion en 100 % électrique est limitée, mais les bienfaits de cette architecture sur les consom­mations en usage réel ne sont plus à prouver. L’ensemble offre une puissance cumulée de 190 ch et plus de 230 Nm de couple, de quoi proposer un certain dynamisme en cas de besoin.

 

L’effet "variateur", souvent critiqué sur cette technologie, est plutôt bien maîtrisé avec une gestion électronique, où des rapports, artificiels, sont programmés pour casser l’envolée du compte‑tours. Le Kuga ainsi équipé affiche une consommation mixte moyenne, selon le cycle WLTP, de 5,4 l et des émissions de CO2 de 125 g/km. De quoi présenter un TCO compétitif capable de rempla­cer, petit à petit, certains modèles diesel dans les flottes et de séduire ceux pour qui la recharge d’un PHEV est un frein. D’autant que ce Kuga FHEV sera en­core plus intéressant cet automne, avec l’arrivée d’une version Flexifuel E85. Notons, d’ailleurs, que Ford croit forte­ment en ce carburant puisqu’il va lancer, en France, 6 modèles fonctionnant avec lui, dont 2 hybrides.

 

Une belle dynamique

 

Pas de mauvaises surprises à bord, le Kuga FHEV conserve le style et les équi­pements qui ont fait le succès du mo­dèle depuis son apparition au premier semestre 2020. L’instrumentation digi­tale et l’écran central de 8 pouces demeurent, comme l’affichage tête haute ou encore la connectivité complète, allant de l’ap­pli FordPass au dispositif de commande vocale du système multimédia Sync 3. La transmission i‑AWD, quatre roues motrices, est également au catalogue.

 

La gamme de ce Kuga full hybrid dé­bute à 37 000 euros, en finition Tita­nium, pour culminer à 44 000 euros, pour la luxueuse présentation Vignale. Des tarifs inférieurs de 3 000 euros à ceux de la version hybride rechargeable. De quoi aller croiser le fer avec les Toyo­ta RAV4, Hyundai Tucson et autres VW Tiguan, afin d’entretenir la belle dyna­mique déjà enregistrée sur le premier trimestre 2021 avec 2 401 immatricu­lations. Mais peut‑être plus important encore, ce Kuga aux multiples techno­logies permet de proposer aux clients, particuliers comme professionnels, une solution qui correspond à l’usage réel qu’ils en feront. La qualité des ventes se mesure aussi à la satisfaction.

 

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