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Constructeurs

Citroën : Ambitions retrouvées

Publié le 18 mars 2005

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Aussi importantes soient-elles, les C1 et C6 ne doivent pas faire oublier les autres modèles Citroën qui contribuent aux bons résultats de la marque. Claude Satinet est revenu, à Genève, sur les produits qui ont fait évoluer Citroën ces dernières années. Avec ces deux nouveaux C dans...
Aussi importantes soient-elles, les C1 et C6 ne doivent pas faire oublier les autres modèles Citroën qui contribuent aux bons résultats de la marque. Claude Satinet est revenu, à Genève, sur les produits qui ont fait évoluer Citroën ces dernières années. Avec ces deux nouveaux C dans...

...la gamme, 1 et 6, la boucle est bouclée ou presque. Il reste en effet le Picasso et le Berlingo. La marque aux chevrons a ainsi repris les appellations de ses modèles des années 30 et cela lui réussit plutôt bien. Mais, au-delà des noms, c'est surtout l'offre de Citroën qui doit être mise en avant. "Les lancements se sont fortement accélérés depuis 2000, explique Claude Satinet, le directeur de la marque, et l'offre Citroën a plus que doublé entre 1990 et 2005, passant de 6 à 14 silhouettes pour les seuls VP." Une situation qui a bien évidemment fait évoluer la position de Citroën sur les marchés. Citroën s'est, durant cette période, internationalisé sans perdre du terrain en France. Sur les 1 348 000 véhicules vendus en 2004, 56 % l'ont été en Europe, hors de France, et 19 % dans le reste du monde. Une fierté pour Claude Satinet, qu'il partage d'ailleurs avec le réseau français. "J'ai rencontré notre réseau vendredi dernier (ndlr : vendredi 25 février) pour leur présenter la C1 et l'accueil a franchement été bon, explique-t-il. De plus, la part de marché de Citroën en février ne va pas les déprimer, puisque nous avons atteint 15 % sur le marché des VP. Ils sont près pour accueillir la C1 comme un complément aux C2 et C3." Deux modèles qui, depuis leur commercialisation, ont été respectivement écoulés à 185 000 et 900 000 unités.

"Ces résultats démontrent la pertinence de notre politique de différenciation des silhouettes"

En 2005, en attendant les bienfaits de la C1 sur les volumes et ceux de la C6 sur l'image, Citroën va entretenir sa croissance avec la C4, apparue sur le marché en fin d'année 2004. "Les deux styles de C4 rencontrent le succès, commente le directeur de la marque, nous vendons actuellement 25 % de coupés en Europe, un chiffre largement supérieur à la moyenne du continent qui est de 9,5 %. Ces résultats démontrent la pertinence de notre politique de différenciation des silhouettes, initiée avec les C3 et C2", conclut-il. La nouvelle C5 n'est pas en reste non plus, suite à son récent face-lift qui lui a fait grand bien. En effet, plus de 60 000 unités ont été vendues depuis. Et même sur les produits déjà anciens, Citroën fait mieux que résister. L'arrivée du nouveau moteur HDi 110 ch a permis au Picasso d'afficher encore 220 000 ventes en 2004. Toutefois, cette bonne humeur générale doit être tempérée par la relative contre-performance de la marque sur le marché français en 2004. En effet, Citroën a reculé de 5,4 % sur le marché des VP avec 256 752 immatriculations. Mais pour cette année, Citroën a retrouvé de l'ambition avec un objectif hexagonal de près de 300 000 unités.

Christophe Jaussaud

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