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Constructeurs

Aston Martin voit le bout du tunnel

Publié le 7 mai 2021

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Malgré un chiffre d'affaires en hausse de 153 % au premier trimestre 2021, Aston Martin affiche une perte de 42,2 millions de livres. Le constructeur a livré 1 353 véhicules dans le monde, dont 753 SUV DBX.
Aston Martin a réduit ses pertes, à 42,2 millions de livres, durant le premier trimestre 2021.

 

Comme espéré avec le lancement du SUV DBX, les résultats d'Aston Martin s'améliorent. Mais ils restent dans le rouge. Un peu moins vif. En effet, la marque a divisé sa perte par plus de deux au premier trimestre 2021, à 42,2 millions de livres, grâce à un chiffre d'affaires plus que doublé sur la période, avec une croissance de 153 % pour atteindre 224,4 millions de livres.

 

"Je suis satisfait de notre performance des trois premiers mois de l'année, avec des résultats conformes à nos attentes, une bonne croissance et des progrès sur le chemin d'une rentabilité et de la génération de liquidités améliorées", a commenté le directeur général Tobias Moers.

 

A lire aussi : Aston Martin en route pour l'électrification

 

Durant ce premier trimestre 2021, Aston Martin a livré 1 353 véhicules à travers le monde, contre 578 un an plus tôt. La palme de la croissance revenant au DBX, nouvel entrant dans la gamme, avec 753 unités. Le marché américain a fortement contribué à l'augmentation des ventes avec 431 unités contre seulement 107 un an plus tôt (+303 %). L'Asie a également bondi de 289 % pour atteindre 366 véhicules contre 94 l'année dernière.

 

Aston Martin maintient ses objectifs à horizon 2024-2025 de ventes de 2 milliards de livres par an et d'un bénéfice d'exploitation de 500 millions de livres, sous la houlette du milliardaire canadien Lawrence Stroll qui a racheté la marque en avril 2020.

 

Sur le dernier exercice complet, en 2020, Aston Martin avait plus que triplé sa perte à cause des restrictions aux déplacements et à la fermeture des concessionnaires, et en raison de charges de dépréciations, mais il subissait une érosion de ses ventes bien avant la pandémie. Il a annoncé l'an dernier 500 licenciements dans le cadre d'une restructuration en pleine crise historique de l'automobile, l'un des secteurs les plus durement frappés par la pandémie.

 

 

 

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