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Finnocar devient Lenbox pour s'ouvrir au monde de la réparation

Publié le 28 septembre 2020

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Après une année passée à implémenter son module de demande de financement en ligne, sur le site de revendeurs de VO, la start-up change de nom. Elle fait évoluer son modèle d'affaires et s'attaque au marché de l'après-vente.
Après deux années d'existence, Finnocar s'efface pour devenir LenBox.

 

Finnocar a célébré ses deux ans d'existence et sa première année d'activité commerciale par un changement de dénomination. A partir du mois d'octobre 2020, Yassine Tazi et Yohan Payre, les cofondateurs de la start-up lyonnaise, démarcheront les professionnels en tant que Lenbox. Une évolution de l'identité qui trahit l'ambition de s'adresser une cible plus large.

 

Aux revendeurs de véhicules d'occasion prospectés depuis fin 2019, notamment les réseaux de franchise à l'image de L'Agence Automobilière, viendront s'ajouter les professionnels de l'après-vente. Ceux qui exposent des VO, mais pas uniquement. "Nous nous adressons à toutes les enseignes qui proposent des prestations d'entretien", confirme Yassine Tazi. Et l'une des premières à avoir signé restera la plateforme Vroomiz, dont les quelque 170 garages partenaires ont été connectés au service de Lenbox, moyennant un nouvel abonnement qui voit sa grille tarifaire débuter à 39 euros.

 

Une ouverture sectorielle qui découle de nouveaux partenariats. Grâce à des accords avec Cetelem, Banque Casino, Cofidis et Franfinance, Lenbox peut désormais répondre à des sollicitations de micro-crédits sur des montants modestes de 200 euros minimum, quand la strat-up était jusqu'à présent bloquée à 1 500 euros au plus bas. De fait, avec la simplicité qui la caractérise, la plateforme ex-Finnocar pourra couvrir les dépenses liées aux factures d'ordre de réparation. Une solution de paiement fractionné pouvant s'étaler sur 3, 4 ou 10 échéances.

 

Plateforme d'approvisionnement de VO

 

Lenbox (contraction de Lending box, littéralement boîte à crédit, ndlr) ne tourne pas pour autant le dos aux acteurs du VO, segment de consommation qui jusqu'à présent a pesé 98 % des activités de la start-up rhodanienne. S'il est encore trop prématuré pour dessiner un portrait-robot du consommateur du service, il s'avère qu'en moyenne les souscripteurs s'engagent pour un crédit affecté de 14 000 euros, remboursé en 60 mensualités.

 

La jeune pousse passée par le Moove Lab du CNPA et Via ID étudie toujours la meilleure combinaison pour entrer sur le terrain de la LOA de VO. Certains se souviendront qu'un pilote a été mené en ce sens pour instruire ce dossier aux complexes mécaniques. Les propositions commerciales tardent encore à se concrétiser mais, de l'aveu de Yassine Tazi, Lenbox entretient des échanges réguliers avec de potentiels partenaires pour formaliser enfin une offre à intégrer au portefeuille de solutions.

 

Un autre sujet bien plus porteur a occupé l'été des cofondateurs de Lenbox. En effet, comme nous l'avions évoqué précédemment, l'entreprise s'est employée à signer des accords avec des centrales d'achat de véhicules d'occasion pour constituer une nouvelle plateforme d'approvisionnement. Dès le départ, cette interface sera alimentée par VO3000, Network for Cars et DMO. D'autres devraient suivre, mais ce sont déjà 3 000 unités que les négociants peuvent proposer à leur client final. Lenbox ne prend ni frais à l'inscription ni commission sur les transactions. La start-up se contente de proposer de mettre les professionnels en relation. Elle y gagne en étant l'intermédiaire avec la société de financement qui aidera à la vente.

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