
Peugeot 508 SW : la carte du style
Alors que les premiers exemplaires de la berline sont enfin sur les routes, après que Peugeot a eu à régler quelques problèmes "qualité" durant la montée en cadence de la production, la version break, baptisée "SW", est déjà là. Enfin presque, car les premières livraisons ne devraient pas intervenir avant avril-mai 2019. En attendant, la berline a déjà enregistré, au 23 novembre, 6 000 commandes en Europe. Un bon début pour l’état-major de la marque au lion qui note que les professionnels représentent pour l’heure 60 % des ventes.
Une proportion qui devrait encore augmenter à l’avenir, avec l’entrée du modèle dans davantage de car policies pour l’année 2019. Le break aidera largement à cette diffusion future, car cette carrosserie s’adjuge 60 % des ventes de familiales en Europe et 50 % en France.
Des VR annoncées supérieures à la Passat
Si le marché français représente une base solide, la 508 SW précédente y a souvent dépassé les 10 000 immatriculations, Peugeot souhaite que son nouveau flagship parte à la conquête du marché allemand qui absorbe 40 % du volume des breaks du segment M2 en Europe. Viennent ensuite le Royaume-Uni, la Suède, l’Italie et la France. Pour séduire, la recette du constructeur est la même que pour la berline. Sochaux a voulu un break de caractère et non plus un break de charge même si, bien sûr, le coffre reste important en proposant de 530 à 1 780 litres. La preuve en technique puisque le constructeur n’a quasiment pas modifié les trains roulants et notamment celui arrière souvent taré différemment pour les breaks.
Cette nouvelle architecture, qui fait grimper le poids de 35 à 40 kg, offre, peut-être, un style encore plus réussi, mais aussi une habitabilité supérieure aux places arrière grâce à une garde au toit un peu plus généreuse. Pour le reste, la 508 SW reprend tout de la berline. L’i-Cockpit, qui équipe déjà plus de 5 millions de Peugeot, est naturellement de la partie, comme les onze Adas qui comprennent notamment la vision de nuit.
Des qualités intrinsèques qui semblent reconnues par les coteurs européens qui ont attribué à ce break des valeurs résiduelles (diesel, 36 mois, 90 000 km) supérieures de 3 à 5 points à celles d’une VW Passat. Un bon point que la politique commerciale de la marque viendra ensuite conforter ou dégrader.
La PHEV lancée fin 2019
Sous le capot, au lancement, les atouts se nomment PureTech avec des blocs essence offrant 160 et 225 ch (123 et 130 g/km). Les blocs HDI, qui devraient encore dominer les ventes, seront disponibles en trois niveaux de puissance avec 130, 160 et 180 ch (de 98 à 124 g/km). La boîte EAT8 fait également partie de la dotation.
Le BlueHDI 130 EAT8 avec ses 98 g/km devrait être le best-seller dans les entreprises. Pour afficher des émissions encore plus basses, il faudra attendre la fin de l’année 2019 et l’arrivée de la 508 hybride rechargeable. Associant un bloc PureTech 180 et un moteur électrique de 110 ch, la puissance cumulée sera de 225 ch. Mais le plus important sera une autonomie électrique de 40 km, grâce à une batterie de 11,8 kWh qui permettra de limiter les émissions de CO2 à moins de 49 g/km. Une hybridation indispensable dans l’optique du respect des normes européennes qui a eu raison d’une éventuelle version RXH. La 508 SW ne sera pas baroudeuse.
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La 508 SW
Date de lancement : avril-mai 2019
Segment de marché : breaks familiaux
Objectif * : 15 000 unités SW en année pleine
Principales concurrentes de la 508 berline et de la SW :
2 129 unités (cumul 11/2018)
Renault Talisman : 7 553 (- 39,9 %)
VW Passat : 6 134 (- 26,5 %)
Ford Mondeo : 4 673 (+ 84,6 %)
Prix :
Essence : de 35 900 à 51 750 euros
Diesel : de 33 600 à 52 950 euros
*estimations JA

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